Finalement, après plusieurs démarches, l’APC a bénéficié d’une enveloppe financière pour raccorder les écoles primaires qui ne le sont pas au réseau de gaz naturel. «C’est au lendemain du déblocage de l’APC, en octobre 2018, que nous avions soulevé ce problème, au chef de daïra et aux représentants de l’APW, dont le président de la Commission éducation, enseignement professionnel et enseignement supérieur, Ahcène Dahmane. D’ailleurs, nous avons eu des promesses à ce sujet», a confié Ali Amrani, le P/APC. Et de poursuivre : «Nous avons eu le financement de trois écoles, alors que la quatrième sera raccordée sur le budget communal. Ainsi, avant l’hiver prochain, tous nos établissements scolaires du primaires seront alimentés en gaz naturel parce que les autres le sont déjà.»
Dans le même ordre d’idées, l’édile communal nous a appris que concernant les PCD 2019, il ne restait que deux petites opérations à achever. Par ailleurs, il a indiqué qu’une enveloppe de 17 millions de DA leur a été accordée dans le cadre des PCD 2020. «Nous avons convaincu la Commission d’arbitrage de nous doter d’une enveloppe supérieure à 15 millions de DA, car notre APC a dépensé tout son argent et que nous avons accumulé un retard dans le développement local dû au blocage d’une année durant ce mandat», a-t-il expliqué. Le maire a ajouté que les opérations retenues concernaient, notamment, l’assainissement et les travaux publics. D’ailleurs, a-t-il informé, les consultations seront incessamment lancées. «Nous ne perdrons pas de temps, car nos concitoyens nous harcèlent au quotidien.
Puisque nous avons fait participer les Comités de village à l’élaboration du listing des opérations, selon les priorités de chaque village, nous devons alors faire vite pour lancer toutes les opérations retenues», a-t-il souligné. Cependant, le maire a regretté que l’enveloppe des PCD diminue d’année en année. «Avant, il y avait beaucoup plus d’argent. D’ailleurs, cette enveloppe ne descendait pas sous la barre des 30 millions de dinars. Mais avec le manque d’argent dans les caisses de l’État, il y a des restrictions budgétaires énormes et nous avons peur pour l’avenir, si le prix du pétrole ne bondit pas», a estimé le P/APC. Celui-ci a également appelé les entreprises qui seront retenues à faire de leur mieux pour livrer les projets dans les délais. «Parfois, nous sommes pénalisés par toutes ces entreprises qui n’avancent pas dans leur travail et prennent plus de temps, si bien que tout le monde croit que les retards sont dus aux autorités locales, et ce n’est pas juste», a-t-il conclu.
Amar Ouramdane