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Dur quotidien des villageois

Il sévit un froid glacial ces jours-ci dans la vallée du Sahel. Il gèle pratiquement toutes les matinées, lors desquelles les travailleurs et les élèves, obligés de se lever tôt, font face à un froid sibérien. Le gel commence à «frapper» dès la tombée de la nuit, pour s’accentuer à mesure que l’aube approche.

Les températures chutent drastiquement et l’atmosphère est glaciale. Au petit matin, les lève-tôt constatent le gel de flaques d’eau que certains s’amusent à craqueler en provoquant de petits crépitements agréables à entendre.

Dans les rues des différentes localités situées dans la vallée du Sahel, des groupes de citoyens, entre élèves et travailleurs, s’agglutinent devant les arrêts de fourgons sous un froid de canard. Il faut s’habiller chaudement, très chaudement, pour se prémunir contre le froid polaire qui balaye cette contrée. Le brouillard «s’invite», pour sa part, chaque matin, pour durer quelques dizaines de minutes après le lever du soleil, surtout dans les zones humides, comme il est le cas pour les localités de Chorfa et M’Chedallah, traversées par l’oued Sahel.

Cette situation n’est pas sans créer de véritables dangers, surtout pour les automobilistes, la chaussée étant glissante car «enduite» d’une couche de verglas. La circulation automobile devient dangereuse et laborieuse. Il faudra beaucoup de vigilance et de prudence pour afin de rouler en toute sûreté, autrement c’est l’irréparable ! A Aghbalou, l’on déplore déjà plusieurs cas de chutes en raison du verglas.

Il y a lieu de relever ce manque de prévention et de lutte contre le verglas à Bouira, sachant que l’opération du salage, action de répandre des quantités de sel sur la chaussée pour faire fondre la couche du verglas, n’est nullement entreprise dans toute la wilaya. Même le couvert végétal, notamment les arbres fruitiers et les maraîchages, souffrent de la gelée et des températures basses qui altèrent fruits et feuillages. Beaucoup de paysans constatent, impuissants, ces dommages.

Y Samir.

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