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Economie rentière et processus de création d’entreprise : Réforme économique ou l’obligation de résultats

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Le symposium organisé le 14 et 15 mars dernier par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) sous le devise « de l’urgence d’une nouvelle économie moins dépendante des hydrocarbures » a été une nouvelle occasion- pour laquelle ont été réunis des experts, des chefs d’entreprises, d’anciens responsables de secteurs sensibles de l’économie nationale- pour déplorer le déficit de diversification de l’économie algérienne, tirée jusqu’à présent quasi exclusivement par la rente pétrolière.

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Les présents n’ont pas fait seulement que déplorer ; ils ont décrypté le processus de domination de l’économie nationale par les hydrocarbures, les contraintes vécues au cours de ces deux dernières décennies du fait de cette peu reluisante situation et les dangers qui se profilent pour la société et le pays si une telle tendance se maintenait dans les dix ou quinze prochaines années. Car, les aléas qui pèsent sur les recettes pétrolières sont nombreuses et variées, à commencer par cette fatalité géologique qui s’appelle l’épuisement des réserves. Selon le professeur Abdelmadjid Attar, ancien directeur de Sonatrach, à partir de 2030 ne pourra produire de l’énergie fossile que pour l’autoconsommation. Les autres incertitudes, plus immédiates, sont celles qui conditionnent le marché mondial du pétrole ; spéculation des courtiers, fluctuations du niveau de consommation dans des pays importateurs de pétrole frappés par des crises financières, tension politiques dans les zones de production ou sur les voies d’acheminement de l’énergie,…etc. Outre ces interrogations inhérentes à l’avenir de l’économie pétrolière, l’hégémonie de la rente pétrolière dans notre pays a fait beaucoup de dégâts sur le plan de la gouvernance économique et même sur la culture et le comportement des individus et des ménages. Les valeurs du travail sont congédiées au profit du clientélisme, qui se dessine en cercles concentriques par rapport aux centres de décision. Sur le plan de la diversité des activités économiques, et comme l’a mentionné en grande manchette un journal qui a rapporté les débats du symposium du FCE, « la rente pétrolière a tué l’économie ». En effet, plus de 98 % des recettes d’exportations sont celles générées par la vente des hydrocarbures. De même, la facture des importations ne fait que s’amplifier d’année en année s’approchant des 50 milliards de dollars. A elle seule, la facture alimentaire, pour l’année 2011, a été de 9 milliards de dollars.

Absence d’une économie d’entreprise

Les patrons d’entreprises sont certainement les premiers à se rendre compte de la difficulté de créer, de gérer et de pérenniser une entreprise en dehors du secteur des hydrocarbures. Le constat général fait dans ce domaine est que ni l’entreprise privée, ni l’entreprise publique ne trouvent leur compte dans ce qui est communément appelé l’économie rentière. « Malgré les réformes opérées, l’entreprise publique n’est pas redevenue ce qu’elle doit être : créatrice de richesses et d’emplois », souligne l’ancien ministre de l’Economie, Hocine Benissad. Les différentes opérations d’assainissement, via le Trésor public, n’y ont apporté que des solutions de replâtrage. Les quelques privatisations faites dans les années 1990 ont été souvent mal négociées. L’arrêt du processus de privatisation ne semble pas, lui, répondre à des impératifs rationnels de gestion. Quant à l’entreprise privée, la suspicion qui l’entourait sous le règne de l’économie administrée n’a apparemment pas quitté les bureaux feutrés des décideurs de l’économie nationale. Lorsqu’on suit l’inventaire des entraves et obstructions faites aux entreprises privées- dans leur processus de création, d’investissement ou d’expansion-, l’on reste ahuri et on a beaucoup de mal à croire à la foi de ceux qui, dans les hautes sphère de l’administration du pays, parlent de « passer d’une économie rentière à une économie de production ». Cela, au moment même où l’économie informelle, parasitaire- qui génère l’évasion fiscale, les dangers sur la santé des citoyens [contrefaçon de pièces industrielles, produits alimentaires sans traçabilité biologique]- prospère, ‘’recrute’’ encore du personnel et défie l’Etat dans ses parcelles de souveraineté.

Pour les entreprises privées, ayant pour vocation de créer des richesses, des emplois et un surcroît de fiscalité « il y a une insécurité juridique. On a institué la bureaucratie comme outil de gestion », constate le Pr. Benissad.

Dans l’état actuel des choses, « la croissance est éphémère, extensive et coûteuse dans la mesure où elle a été réalisée par l’investissement public. On constate également un traitement social du chômage ainsi qu’une absence de politique de l’offre. Celle-ci a besoin de réformes, mais il n’y a pas de réformes », déplore, quant à lui, le Pr. Abdelmadjid Bouzidi. Depuis l’ouverture politique de 1989, les officiels et la littérature administrative du pays n’ont cessé de parler de réformes économiques. En lieu et place d’une politique centrée sur l’entreprise, l’on a eu droit à un raffermissement du caractère rentier de l’économie, situation permise par une survalorisation de la cote des hydrocarbures dans le monde au cours des dix dernières années, mais aussi, par une certaine ‘’inculture’’ et une perte des compétences ayant grevé les structures administratives et techniques nationales. Dans ce contexte, la baisse vertigineuse du niveau scolaire et universitaire a même éloigné les perspectives de solutions de réformes dont aurait dû bénéficier l’économie nationale.

N’ayant pas vécu une ‘’révolution industrielle’’ ou un capitalisme national qui, tous les deux, ont formé les forces sociales et décidé des grands agrégats des classes sociales en Europe, l’Algérie est passée d’un capitalisme colonial dominateur à un ‘’socialisme’’ populiste et rentier qui, en l’espace de moins de trois décennies, a montré ses limites historiques. Les événements d’octobre 1988 ont marqué symboliquement l’avènement du pluralisme politique et surtout une libéralisation économique accélérée par la crise d’endettement. Cette dernière poussera les autorités du pays à négocier le rééchelonnement de la dette extérieure au prix d’un drastique Plan d’ajustement structurel (PAS). Les entreprises publiques, bénéficiant déjà depuis 1988 des textes de loi sur l’autonomie des entreprises, se mirent à licencier à tour de bras, phénomène qui, dans une espèce d’incontrôlable tempête, balaiera la structure même de certaines entreprises. Les dissolutions, liquidations et fermetures des entreprises sont devenus les concepts nouveaux les mieux partagés au cours de la décennie 1990. Sur le plan politique et sécuritaire, le pays était plongé dans les abysses de l’incertitude si bien qu’aucune autre formule de salut ne fut imaginée pour remettre sur rail les entreprises publiques et attirer les investissements privés nationaux et étrangers. L’entreprise privée en Algérie n’avait encore pratiquement aucun repère juridique, administratif, social ou managérial pour se positionner dans un environnement de remises en causes déchirantes aussi bien sur le plan économique que sur les plans politique et sécuritaire. Par rapport à l’ancien système économique où il était question de ‘’satisfaire les besoins vitaux des populations’’, les nouvelles règles de l’entreprise- nouvelles pour l’Algérie de l’époque bien sûr-, supposant recherche du profit, équilibre financier, marché des biens et des services régulé par la loi de l’offre et de la demande, nouvelles règles de la formation des prix et, grande ‘’hérésie’’, un marché libre du travail, toutes ces notions disons-nous, ne pouvaient être assimilées ipso facto comme valeurs sociales d’autant plus que, sur le plan de la culture politique et de l’éducation, aucune préparation spéciale ne fut menée. L’installation du nouveau système économique basé sur la politique de l’entreprise, de la croissance et du profit se trouva handicapée ainsi par des facteurs politiques et culturels en plus du déficit en ressources humaines. Les formations scolaires, professionnelles et universitaires n’avaient pas préparé l’encadrement adéquat pour une véritable stratégie de l’entreprise.

Ce n’est pas une entreprise de tout repos !

Convenons que l’acte de créer l’entreprise, de quelque dimension qu’elle soit, n’est pas une…entreprise de tout repos. Le climat bureaucratique, les tentations corruptrices, l’archaïsme des services de l’administration, le gel des réformes bancaires et les handicaps du foncier sont les éléments les plus visibles d’une toile d’araignée beaucoup plus fournie et insaisissable. En 2009, beaucoup de choses ont changé. Le climat général de l’acte d’investissement tend à mieux être accompagné par les pouvoirs publics même si de grandes difficultés persistent. Ainsi les trois redoutables ‘’F’’ -Financement, foncier et fisc- montrent toujours une certaine rigidité que dénoncent beaucoup d’entrepreneurs et autres capitaines d’industrie. Depuis 2009, des voix, dans la haute administration et au niveau des chefs d’entreprises, se sont élevées pour appeler à l’élaboration d’un nouveau code des investissements qui puisse libérer davantage l’acte d’investir des pesanteurs et incertitudes qui le grèvent jusqu’ici. Cependant, comme dans les autres domaines de la vie publique, il est fort probable que le ‘’réaménagement’’ des textes réglementaires relatifs à l’investissement ne crée aucun déclic particulier tant que l’environnement général de l’économie algérienne demeure tributaire d’une culture politique et managériale ‘’intériorisée par les hommes et les institutions sous formes de réflexes. Cette culture qui ne confère pas encore une place de choix aux segments de l’économie hors des hydrocarbures est devenue otage d’une rente qui nous a valu bien des errements et des déconvenues. Le rehaussement de la fiscalité ordinaire- de façon à contrebalancer le poids démesuré de la fiscalité pétrolière dans l’élaboration du budget de l’État- ne peut guère s’effectuer dans un climat qui ne favorise pas l’investissement hors hydrocarbures. L’un des signes, et pas des moindres, de cette anomie ou ‘’paresse’’ fiscale est sans aucun doute cette liberté rare dans le monde, accordé au secteur informel. Un secteur qui tue à petit feu- par une concurrence déloyale connue de tous- le peu d’économie structurée qui existe ; qui génère une évasion fiscale incommensurable et qui défie les caisses de la sécurité sociale et d’assurance (CNAS, CASNOS, assurance contre les risques techniques et naturels, …). Une économie basée sur un minimum de rationalité ne peut se permettre de fermer les yeux indéfiniment sur un secteur qui, selon les estimations du Conseil économique et social (CNES) emploie quelque 1,4 millions de personnes et qui s’accroîtrait annuellement de 8 %. Cela, indépendamment des risques de santé et des risques technologiques que les produits transitant par ce secteur font courir aux populations. Dans cette situation peu sereine où la crédibilité des institutions de l’État est engagée, les investissements nationaux ou étrangers ne trouvent pas les encouragements et l’assise nécessaire à leur déploiement.

Pourtant, la conjoncture peu stable des marchés pétroliers nous apprend chaque jour l’extrême fragilité d’une rente- énergie non renouvelable- qui constitue le produit quasi unique de nos exportations.

Arsenal juridique et bureaucratie

Le rythme de création d’entreprises en Algérie est l’un des plus modestes dans le monde. Dans son rapport pour l’année 2009 portant sur le climat des affaires dans 181 pays étudiés, la Banque mondiale situe notre pays dans la 132e place. A titre de comparaison, l’Arabie Saoudite est positionnée 16e. Le rapport en question informe l’opinion que, entre juin 2007 et juin 2008, l’Algérie ‘’n’a enregistré aucune réforme majeure’’. En matière de création d’entreprises, notre pays occupe la 141e place. Pour l’embauche des travailleurs, l’Algérie occupe la 118e place. Le reste des critères utilisés par la Banque mondiale ne donnent pas une bonne image du climat d’investissement et des affaires de notre pays.

Pourtant, au niveau des orientations politiques officielles, des signaux forts et des mesures incitatives de façon à drainer plus efficacement et plus diligemment les investissements hors hydrocarbures, n’ont pas manqué. Dans les rangs de l’Assemblée populaire nationale, seuls quelques députés remettent en cause la politique nationale de privatisation ou la font accompagner de propositions sociales dissuasives. Les grands projets que le gouvernement a conçus depuis 1999 et dont le plus important est le Plan de soutien à la croissance économique (PSCE) étant des projets structurants, c’est-à-dire qu’ils sont censés servir, en tant que grandes infrastructures publiques, d’armatures susceptibles de drainer et recevoir les vraies investissements portés par les entreprises. Ces derniers, en tant qu’actes économiques généreront à leur tour les emplois et les plues-values sociales exigés de tout système économique. Cependant, dans une première phase, comme l’on si opportunément rappelé certaines institutions internationales, les lourds investissements publics déployés dans les ouvrages, les infrastructures et les équipements génèrent toujours un surcroît de consommation sans équivalent en production immédiate. Ce qui, nécessairement nous conduit à un phénomène inflationniste ne serait-ce que temporaire. Les derniers chiffres établis à la fin du premier trimestre 2009 par l’Office national des statistiques (ONS) confirment une reprise de l’inflation située à près de 4,8 %. Ses effets sont, en tout cas, bien ressentis depuis les deux dernières années par les populations algériennes dans leur vie de chaque jour. Les pouvoirs publics se sont penchés sur l’identification des divers et nombreux blocages qui ont hypothéqué jusqu’ici les grands flux d’investissements que notre pays est en droit d’attendre dans une conjoncture exceptionnellement propice sur le plan des finances publiques et de l’équilibre des grands agrégats économiques. Le traitement des dossiers par l’ancienne APSI, devenue par la suite ANDI (Agence nationale du développement de l’investissement) ne semble pas donner tous les résultats escomptés. Et pour cause, le passage au crible de cette Agence des différents dossiers qui atterrissent sur son bureau se limitait à faire valoir les avantages (fiscaux, douaniers, taux d’intérêt des crédits,…) accordés par l’État aux candidats à l’investissement. De nombreux projets validés par cette institution qui travaille pour le compte de l’État n’ont pas pu voir le jour des années après leur validation en raison des lenteurs, entraves et dysfonctionnements qui caractérisent les autres institutions chargées d’encadrer l’investissement (banques, caisses de garantie, services de la wilaya pour ce qui a trait au foncier industriel,…).

Dommageable surplace

« Les entraves résultant de la complexité de l’arsenal juridique, des difficultés d’accès au foncier et de la rigidité du système bancaire étant identifiées comme principales contraintes que rencontrent les investisseurs potentiels et les entrepreneurs nationaux et étrangers », déclarait Bouteflika en 2006 au cours d’un Conseil des ministres. Depuis le début de l’année en cours, le rôle de l’ANDI a été étoffé de façon à ce que cette structure qui travaille pour le compte de l’État suive la réalité des investissements pour lesquels elle a accordé des avantages fiscaux ou parafiscaux. M. Redha Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), jugeait en 2010 que la conjoncture économique en Algérie est caractérisée par de grandes disponibilités financières générées par la rente pétrolière, mais qu’elle souffre du déficit des acteurs sur le terrain. « Les entreprises publiques souffrent de difficultés structurelles, tandis que le secteur privé demeure encore faible », constate-t-il. Il expliquera que le secteur économique public subit des restructurations perpétuelles qui l’ont affaibli et l’ont conduit à voir ses parts de marcher reculer d’une façon constante. Le secteur privé quant à lui, patine toujours du fait que sa composante n’a pas dépassé le stade d’entreprise familiale. « Elle est de faible envergure et enfermée sur elle-même. Il faudra parvenir à des entreprises privées capables de s’autofinancer à hauteur de 30% au moins et s’acheminer vers la séparation entre les notions de propriété et de gestion. Il faut se départir de l’idée que celui qui détient les capitaux doit nécessairement gérer. 90% des entreprises privées ont une gestion familiale qui n’intègre jamais le budget de Recherche et Développement (R&D) et qui ne montre aucune volonté d’ouverture du capital. Leur comptabilité manque de transparence, ce qui explique leur non admission en bourse. Le secteur privé a recours aussi au marché parallèle puisqu’une grande partie des ressources financières ne transitent pas par les banques ». Le président du FCE révèle que même si le secteur privé contribue à la création de richesses à hauteur de 80%, il n’a bénéficié que de 53% des montants des crédits destinés à l’économie. Le reste, c’est-à-dire 47%, tombe dans l’escarcelle des entreprises publiques. Il met en garde contre la poursuite d’une politique économique qui risque de faire de l’Algérie un pur marché de la consommation. « La production locale est en train de vivre une rude concurrence face aux produits d’importation. Gardons-nous de répéter les erreurs du passé qui ont fait qu’on s’était appuyé sur l’industrie industrialisante et les usines clefs en main », avertit-il. Dans le contexte de l’économie algérienne, le marché a subi de profondes transformations. Les acteurs économiques sont invités, dès lors, à revoir leur perception des défis. Les grands écueils ne se situent pas exclusivement au niveau du foncier, du financement bancaire et de la bureaucratie administrative. De nouveaux problèmes, inconnus par le passé sont en train de surgir dans la sphère de production ». Le président du FCE enchaîne en ajoutant : « l’acteur économique ne sait pas encore que sa marchandise peut rester en stock suite à l’entrée envahissante des produits asiatiques et turcs, lesquelles bénéficient de prix concurrentiels et de la meilleure qualité. De nouvelles charges devraient être supportées par le producteur algérien : publicité réseau de distribution, réseau commercial. Le marché algérien connaît d’autres problèmes nouveaux à l’exemple de la croissance fulgurante du marché parallèle et la contrefaçon. On est arrivé au constat qu’il est plus facile d’acheter de l’étranger des produits de contrefaçon à prix modique que de les fabriquer localement. Sur plusieurs aspects, le marché est dominé par les importateurs en place et lieu des producteurs ». Si des faiblesses techniques et des lourdeurs administratives grèvent encore de leur poids l’acte d’investissement, il demeure cependant acquis que les orientations économiques établissant la nécessité de l’investissement privé qu’il soit national ou étranger, ne relèvent plus de choix doctrinaux qu’il serait loisible de prendre ou de répudier en cours de route, mais répondent à une impérative nécessité de faire redémarrer la machine économique du pays sur des bases solides délestées de la mentalité rentière qui nous a valu bien des errements. Que cela se fasse simultanément avec un secteur public rénové et revigoré ce n’est qu’un atout de plus. Cependant, les effets de l’ancienne mentalité ne cessent, jusqu’à présent, de brouiller, au sein de certaines structures décisionnelles, la vision et l’organisation de l’acte d’investir au point de faire subir à certains secteurs de l’économie des situations un dommageable surplace. Il est tout à fait vrai que les rentes de situation et la solidarité ‘’clanique’’ autour de certains intérêts ne peuvent être neutralisées du jour au lendemain. Cependant, la mondialisation effrénée des échanges, la montée de la société civile, l’exigence d’une démocratie politique réelle ne peuvent laisser indéfiniment se poursuivre le statu quo sur le plan économique. Les réformes est une nécessité inscrite dans la logique et le déterminisme de l’évolution économique du pays. Mais, mieux vaut tôt que tard ; c’est une question de coût économique, social et politique.

Amar Naït Messaoud

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