Les habitants du douar El-Maâouj, dans la commune de Dechmia, à l’extrême Sud-ouest de la wilaya de Bouira, attendent toujours l’intervention des responsables locaux pour prendre en charge leurs revendications et doléances qui datent, pour la majorité, de plusieurs années. Ainsi, les habitants de ce village ont assuré que les responsables locaux tardent à réagir, malgré les nombreuses requêtes et lettres adressées au maire de Dechmia et au chef de la daïra de Sour El-Ghozlane. Ils ont affirmé dans ce sens que leur cadre de vie ne cesse de se détériorer et que leur quotidien est plein d’entraves et de difficultés. A titre d’exemple, les villageois ont évoqué l’état dans lequel se trouve le chemin, qui relie leur localité au chef-lieu communal, sur une distance de près de 5 km. Une voie qui n’a jamais été bitumée, selon les plaignants, lesquels ont affirmé qu’elle s’est transformée, ces dernières années, en une véritable piste de terre et que plusieurs de ses tronçons sont presque impraticables.
L’état détérioré de ce chemin a provoqué l’isolement du village et un manque endémique des moyens de transport, y compris de transport scolaire. Par ailleurs, les villageois ont insisté pour l’inscription, en urgence, d’un projet pour la réhabilitation de l’unique école primaire de leur localité et sa dotation en moyens humains et matériels nécessaires, d’une cantine et de moyens de chauffage, alors que les sanitaires sont dans un état lamentable, selon des parents d’élèves. En outre, ces derniers ont affirmé qu’un glissement de terrain menace depuis plusieurs mois les classes et le mur de clôture de l’établissement. Les plaignants ont ajouté que cette école enregistre un énorme taux de déperdition scolaire, soit l’un des plus élevés de la wilaya, en raison de l’instabilité qui y prévaut. Une école qui manque d’enseignants et de travailleurs. Enfin, les villageois souhaitent l’intervention rapide du nouveau wali de Bouira pour prendre en charge leurs revendications.
O. K.

