Situé entre les deux villages (Aït Saâda et Aït Daoud) de la commune de Yattafen, le quartier des Aït Meddour ne connaîtra désormais plus le manque d’eau potable. Ce quartier sera dorénavant «indépendant» des deux autres villages de la commune.
En effet, ce quartier ainsi que l’unité de soins du village Aït Saâda sont maintenant raccordés à l’ancienne conduite qui alimente le village Aït Saâda. Cette ancienne conduite directement venant du château d’eau répartiteur de Darna, a toujours alimenté le village Aït Saada, mais depuis la réalisation de la nouvelle conduite pour ce village, la nouvelle a été fermée et laissée de côté, du fait qu’elle ne sert plus.
Auparavant, le village Aït Meddour ainsi que l’unité de soins ont été toujours très mal desservis en eau potable, au point où l’unité de soins ne fonctionnait pas comme il se doit obligeant ainsi les malades des deux villages (Aït Daoud et Aït Saâada) à se déplacer au chef-lieu de la commune pour de petits soins. Et à chaque fois le problème invoqué, quant à la mauvaise fonctionnalité de cette unité de soins en permanence est le manque d’eau. Quant aux citoyens du quartier Aït Meddour, ils vivent le manque de ce précieux liquide depuis le début des années 2000, et même la réalisation d’une conduite en ces années là avait fait polémique quant au montant de l’enveloppe financière destinée à cette conduite et à la manière de la réaliser. Mais comme
«Tout vient à point à qui sait attendre, c’est la chargée des affaires de la commune et les mêmes services techniques qui ont été plus à l’écoute des citoyens que les personnes que nous avons élues et qui nous ont abandonné depuis le gel de leur activité au sein de la mairie», dira un citoyen du quartier Aït Meddour.
Signalons qu’il n’a fallu que le raccordement sur une distance de 200 ML pour que le problème qui dure depuis plus de 15 années soit réglé une bonne fois pour toute. Maintenant ce sera à l’agent de l’ADE de donner la part qui revient à ce quartier et à la salle de soins, ceci en ouvrant et en fermant la vanne de l’ancienne conduite d’Aït Saâda au niveau du réservoir répartiteur situé à Darna. Maintenant il est à espérer que la salle de soins d’Aït Saâda fonctionnera chaque jour et que les citoyens des deux villages de la commune ne dépenseront plus leurs maigres salaires pour louer un taxi pour descendre à Souk El-Had pour de petits soins ou consulter un médecin ou un dentiste.
M. A. B.

