C’est hier qu’a eu lieu la rentrée de la formation professionnelle pour la session de septembre au niveau des 33 établissements publics, entre Instituts CFPA et annexes en plus d’une dizaine d’établissements privés de la wilaya de Bouira. Pour cette rentrée, 7 783 places pédagogiques en formations diverses avec 1 965 postes pédagogiques en formation résidentielle, 2 452 en apprentissage, 255 postes dans les écoles privées plus d’une quarantaine pour le mode cours du soir et 2 836 places en formation qualifiante, sont offerts.
Selon Arab Abdenacer, directeur de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya de Bouira, la plupart des stagiaires sont des jeunes n’ayant pas eu la chance de décrocher leurs examens du BEM ou du Bac. «Il s’agit là d’une catégorie de jeunes essentiellement issus des classes de terminale, 1ère AS, 2ème AS et quatrième année moyenne pour lesquels nous nous engageons à les former pour qu’ils puissent disposer d’un savoir-faire et d’un métier d’avenir. Par ailleurs, durant leurs formations, nous leur dispensons un module technique de recherche d’emploi (TRE) animé par les responsables des différents dispositifs et surtout par l’AWEM.
Il s’agit de notre mission pour les accompagner et nous ne nous dérobons pas à cette tâche», indique M. Arab. D’après les statistiques de la DFEP de Bouira, c’est le secteur du bâtiment et des travaux publics qui connait le plus d’engouement auprès des inscrits, aussi bien en formule résidentielle que par formation en apprentissage. D’autres filières enregistrent également un enthousiasme particulier, à l’image des métiers de l’hôtellerie, du textile et habillement où encore l’électricité, l’informatique ou l’électromécanique.
La nouveauté cette année est la signature de plusieurs conventions avec des organismes étatiques afin que les stagiaires puissent bénéficier de stages pratiques aussi bien auprès de la Conservation des forêts, de la DLEP ou l’OPGI et d’autres conventions accords devraient être signées prochainement, apprend-on auprès des services de la DFEP.
Hafidh Bessaoudi