Après le débat houleux qui a caractérisé le dernier Conseil des ministres, où il était question de retour du FIS-dissous sur la scène politique nationale, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, a affirmé hier, qu’aucune amnistie générale pour les terroristes n’est envisagée. » Je démens solennellement l’existence d’une amnistie générale « , a déclaré le Premier ministre. Il faut souligner que les adeptes d’une amnistie générale pour les terroristes, qui serait, de leur avis » une suite logique » de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, laquelle permettra ainsi, » un retour effectif du parti dissous, le FIS, sur la scène politique « . Hormis Belkhadem et quelques ministres d’obédience islamiste qui ont défendu l’option du retour du FIS, d’autres ministres se sont opposés à une quelconque activité politique légale pour les chefs et autres militants du FIS, responsable de » la tragédie nationale « . Ainsi cette nouvelle sortie d’Ahmed Ouyahia, coupe ainsi l’herbe sous les pieds des adeptes du retour du FIS, une question que les Algériennes et les Algériens ont tranché depuis 20 ans ! Le plan sécuritaire n’a pas échoué cependant on ne peut affirmer qu’il s’agit d’une réussite totale tant que le terrorisme n’a pas été définitivement éradiqué a déclaré vendredi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. A une question sur la recrudescence des attentats terroristes, le Premier ministre a souligné que » ce plan de lutte antiterroriste ne réussira totalement que lorsque nous parviendrons à éradiquer définitivement ce phénomène « . Tout en reconnaissant que le plan de lutte contre le terrorisme a apporté ses fruits, le Premier ministre a néanmoins ajouté que » ce même plan n’a pas encore atteint la perfection « .
M. M.