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El Hadi Ould Ali répond à Saïd Sadi

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Moins d’une semaine après la prestation de Saïd Sadi sur BRTV, où le leader du RCD s’est livré à de graves allégations, contre, surtout, le directeur de la maison de la culture et président du MCB, jugées inacceptables et dépassant le seuil de la tolérance. Le président du MCB a riposté dans les limites de la correction, avec sérénité, mais surtout avec regret de voir se dégrader le débat par celui-là même censé le rehausser. La remise des pendules à l’heure, s’est faite sur le même plateau de BRTV, en face du même journaliste dans l’émission “Points de vue” animée par Abderrazak Larbi Cherif. El Hadi Ould Ali a tenu, d’abord, à rappeler qu’il est président du MCB et de l’association Si Moh M’hend. Militant du RCD depuis la première heure en 1989 et il a sacrifié, au même titre que ses camarades, ses études de médecine, pour porter le plus haut possible les idéaux du RCD et par-là même son leader. Membre de la direction de campagne pour les présidentielles de 1995, dont Sadi était candidat, président du bureau régional du RCD, et deux fois secrétaire national à la jeunesse et à la culture, il a eu à organiser des séminaires, des manifestations, des universités d’été, où le leader du RCD prenait toujours part. C’est par ce panel de fonctions occupées, avec la caution de Sadi, pendant 10 ans, que El Hadi Ould Ali tient à répondre à l’accusation gratuite proférées par Sadi, concernant le profil de celui qui fut l’enfant prodige du RCD, jusqu’à sa liquidation en 2001. Sinon, précise le président du MCB, “comment expliquer, que lorsque j’étais dans leurs rangs, je jouissais d’une compétence et expérience, et une fois que j’ai tiré révérence et que je n’étais plus à leur solde, je suis réduit à une peau de chagrin. A ce que je sache, la compétence et l’expérience si elles sont acquises, sont irréversibles, mais Sadi seul veut nous persuader d’une nouvelle loi physique”. Le président du MCB revient sur les supposées malversations, et dira, que “j’occupe à T.O, un logement dans une cité populaire connue de tous, loué à la sueur de mes efforts dans le travail, alors qu’un logement d’astreinte existe à la maison de la culture, que je ne peux occuper car squatté par l’ex-directeur. Ce n’est pas moi, qui dispose d’un parc automobile évalué à des colossales sommes, ou encore des villas et des terrains, des appartements en Algérie ou à l’étranger.La politique, il y a ceux qu’elle ruine et ceux qu’elle enrichit”, tient-il à souligner. “Concernant la finance du RCD, pour laquelle je ne suis mêlé, ni de près ni de loin, qu’il apporte des preuves et je lui lance le défi d’un face-à-face télévisé sur BRTV, afin de tirer les choses au clair. Pour ce qui est de la maison de culturel je me suffis de dire que l’opinion en Kabylie et ailleurs, et surtout la corporation artistique, peut témoigner sur le rendement de l’établissement à tous les niveaux. Il n’y a jamais eu de restriction ou de discrimination à l’égard de quiconque, les portes restent grandement ouvertes, pour continuer à raffermir les relations culturelles et consolider l’élan d’animation et de formation et satisfaction est tirée de tous à l’exception de ceux qui vivent en prédateurs minorisés et démasqués. Même à ce niveau, nous disposons d’une gestion comptable très précise et transparente et quiconque désirerait s’enquérir, la voie est ouverte. La Kabylie nous la présentons et la considérons, dans ses ambitions de développement, d’emploi, de création de richesse, de paix et de sérénité, qui permettrait un débat contradictoire, et connaître qui est qui et qui fait quoi ?”, conclue M. Ould Ali. Il a tenu à préciser, que Saïd Sadi a tenté vainement une médiation, il y a de celà deux mois, pour convaincre M. Ould Ali d’effacer tout et reprendre service au RCD, avec la promesse d’avoir les coudées franches. M. Ould Ali, qui a décliné l’invitation car sûr de lui, estime que le leader du RCD en déchéance politique, ne peut avoir de lendemain de confiance.

Khaled Zahem

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