Le glissement de terrain gagne d’autres quartiers

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Le glissement de terrain, survenu la semaine écoulée au niveau de la localité d’Azazga, ne semble pas s’estomper. Bien au contraire, il a tendance à gagner d’autres quartiers épargnés jusque-là. Des sources locales ont, en effet, fait état, hier, d’un affaissement survenu au niveau d’un endroit situé loin de la zone déjà classée « rouge ». Il s’agit du lieu sis à proximité du nouveau siège de la daïra, pas loin du lycée Chihani Bachir. « Des fissures aussi importantes que celles signalées, la semaine passée, au niveau de la zone dite rouge ont fait leur apparition non loin du siège de la nouvelle daïra », affirma en substance un élu de l’APC d’Azazga, ajoutant que l’affaissement en question a suscité l’inquiétude des riverains : « Ce sont des citoyens qui se sont approchés de nous pour nous faire part de la situation ». Notre source ne précise pas, cependant, si des habitations ont été touchées, se contentant de dire que la route a été endommagée. Quoi qu’il en soit, le phénomène du glissement du terrain à Azazga prend de plus en plus des proportions inquiétantes, au grand dam de la population locale qui ne sait plus à quel saint se vouer. Il faut dire que la situation n’a pas laissé insensible mêmes les plus hautes autorités du pays, puisque deux ministres, à savoir celui de l’habitat et son homologue des travaux publics, se sont rendus sur les lieux au lendemain de l’apparition de ce glissement. Rappelons, d’ailleurs, que le ministre de l’habitat a ordonné une étude géotechnique le jour de sa visite. Une étude dont les résultats ne sont pas encore connus.

Il y va sans dire que cette même étude devra prendre en considération la nouvelle extension de ce glissement de terrain. Pour les habitants de la localité c’est surtout cet accroissement qui prête à l’inquiétude. Est-ce le tout Azazga qui se trouve menacé ? C’est la question que se pose la rue à Iazzougen, qui a donc renoué avec la peur hier matin.

Les habitants doivent encore patienter pour en savoir plus, jusqu’à l’aboutissement de l’étude géotechnique.

En attendant, les citoyens d’Azazga se remettent à vivre la peur au ventre et à guetter la moindre fissure. Rappelons que, jusque-là les autorités, comme cela a été indiqué par le wali lors de son intervention mercredi dernier sur Radio Tizi-Ouzou, ont recensé 600 hectares touchés par le glissement, dont 20 ha sont déclarés sinistrés.

M.O.B

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