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énigmatique décès d’un jeune originaire de Souk El Ténine chez ses beaux-parents à Paris : Mais comment est mort Ryad ?

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Le paisible village de Souk El Ténine, à une quarantaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Béjaïa est sous le choc, après l’annonce de l’énigmatique décès du jeune émigré Ryad Messaoudi, dont la dépouille, dans l’attente des résultats définitifs de l’enquête judiciaire, n’a pas encore été rapatriée.

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Son départ pour Paris remonterait selon ses proches à près de deux ans. universitaire, il était dit-on enseignant dans un lycée de sa localité ou il avait par le passé invité sa campagne, qu’il aurait connue par Internet, pour un séjour. C’est à ce moment là d’ailleurs qu’ils avaient conclu leur union par un mariage officiel à Souk El Tenine. Ryad a donc fini par aller rejoindre sa femme en France après régularisation de sa situation administrative. Pour revenir au drame, selon nos sources, le jeune homme âgé de 31 ans, est décédé suite à une hémorragie cérébrale consécutive à une fracture du crâne dans des circonstances inexpliquées à Château Chinon à Paris, au niveau de la propriété de son beau-frère où il a été convié à une soirée familiale. le jeune homme sorti pour prendre une cigarette, ne réapparaît plus jusqu’au moment où il fut découvert semi-conscient au niveau de la terrasse. Il fut alors déplacé en urgence à bord d’une ambulance privée vers le centre hospitalier de Château Chinon, puis transféré dans la nuit vers l’hôpital pierre Bérégovoy de Nevers où une fracture du crâne a été diagnostiquée. Dans la journée du samedi, son état de santé a nécessité son transfert une autre fois vers le centre hospitalier de Clermont Ferrand (Puy de Dôme) où, malheureusement il rendit l’âme le lendemain après-midi. Selon le quotidien Français, «Le Journal du Centre», du samedi 12 mai, le médecin chargé de constater le décès a refusé de délivrer le permis d’inhumer. Ce n’est que ce mercredi que le parquet clermontois a été saisi de l’affaire qu’il confie à son homologue de Nevers, lequel ordonna une autopsie pratiquée jeudi dernier. Outre les raisons du décès, la question qui reste une autre énigme est pourquoi les autorités judiciaires nivernaises n’ont pas été saisies plutôt de cette affaire ? la même source indique que la brigade de recherches locales et le parquet de Nevers partent avec un sérieux handicap, le drame ne leur a été signalé que cinq jours après la découverte de l’homme dans un état comateux sur la terrasse et trois jours après son décès et à un rythme soutenu. Les enquêteurs continuent à auditionner tous les présents à la soirée de vendredi à laquelle s’était joint le jeune défunt. S’agit-il d’une chute comme le prétendent ses beaux-parents ou un crime que ses auteurs cachent pour des raisons occultes ? Une chose est sûre, la mort de ce jeune licencié en sciences économiques, très estimé par tous les gens qui l’avaient côtoyé ayant bénéficié d’un regroupement familial, reste une véritable énigme dans la mesure où les circonstances demeurent toujours floues, car si c’était une chute, les traces du choc seraient visibles et les services hospitaliers auraient rapidement localisé la blessure et auraient sauvé le jeune homme. Toutes les autres thèses supposées sont écartées, puisque les résultats de l’autopsie révèlent une fracture du crâne ayant engendré une hémorragie cérébrale. en attendant le rapatriement de la dépouille, tout le village de Souk El Ténine consterné depuis plus de deux semaines, souhaite que l’ambassade d’Algérie en France daigne prendre le dossier en main. Pour l’heure, son père dépité ne peut s’empêcher de penser que «la belle famille de son fils partage d’une manière ou d’une autre la responsabilité de ce qui est arrivé» à Riad.

Rabah Zerrouk

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