Le FFS clôture son université d’été

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En clôturant leur université d’été avant-hier, les cadres du Front des Forces Socialistes sont convaincus d’avoir atteint les principaux objectifs tracés pour cet événement, notamment celui de « réunir les jeunes militants issus de toutes les régions d’Algérie, pour qu’ils discutent des problèmes du pays », comme le soulignera Khaled Tazaghart, secrétaire fédéral de Béjaïa. Pour ce dernier, cette rencontre est aussi une opportunité pour « lancer une réelle dynamique autour de la jeunesse du parti et lui permettre de s’organiser et de renouer avec l’action politique », mais aussi de remobiliser les militants autour du parti et de «mettre en œuvre, ensemble, une alternative politique pour le pays ». Des ateliers de formation, théorique et pratique, ont constitué l’essentiel des activités de cette université d’été. Plusieurs thématiques ont été développées dans les différents ateliers, notamment celui consacré à l’information et à la communication, surtout à l’approche des élections locales et des échéances organiques du pays, lequel est entrain de se restructurer. « La dynamique de groupe, l’action et l’organisation politique » ont été aussi abordées par les animateurs et les jeunes militants présents durant ces trois journées de travaux, en plus des conférences données par les cadres du parti. Députés, secrétaires nationaux et autres membres du Conseil national, ont été les principaux animateurs de cette université d’été laquelle intervient dans un contexte particulier, à la fois au niveau interne qu’externe. Au niveau interne, le parti faisant face à des contestations militantes, est en train de se restructurer et de renouveler ses instances dirigeantes, et au niveau externe, cette rencontre intervient au moment du télescopage entre la rentrée sociale, la nomination d’un nouveau gouvernement et les préparatifs des élections locales. Pour ces dernières, dans son allocution d’ouverture, le premier secrétaire national pronostiquera une large victoire de son parti à l’échelle nationale.

A. Gana

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