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Chadli Bendjedid a été inhumé hier au Carré des martyrs d’El Alia : Le dernier hommage

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Dans une grande émotion et sous un soleil de plomb, l’ancien Président de la République, Chadli Bendjedid, a été inhumé hier au Carré des Martyrs du cimetière d’El-Alia, en présence du Président Abdelaziz Bouteflika.

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Il y avait foule pour l’inhumation du troisième Président de l’Algérie indépendante. Liamine Zeroual, Khaled Nezzar, de hauts responsables de l’Etat, d’anciens ministres, des membres du gouvernement, des personnalités nationales et étrangères, des membres des corps constitués, les représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, ainsi que la famille et les compagnons d’armes du défunt ont également assisté aux funérailles. De nombreuses délégations étrangères ont également tenu à jeter un dernier regard sur la dépouille du regretté Chadli Bendjedid. On pouvait distinguer, Mohamed Abdelaziz, Président de la République arabe sahraouie, Abbas Zaki du mouvement palestinien Fatah, Rafik Abdesslam, ministre tunisien des Affaires étrangères, le fils de l’Emir du Qatar Cheikh Joaane Ben Hamad Al Thani, Ahmed Ould Nenni, ministre des Affaires étrangères de la Mauritanie. Auparavant, le cortège funèbre, accompagné du Président de la République, était arrivé à El-Alia où la dépouille du défunt, drapée de l’emblème national fut portée par des éléments de l’Armée. L’ancien président Chadli Bendjedid, décédé samedi, fait partie de l’histoire de la Nation algérienne, « à laquelle il a contribué avec détermination », a souligné Mohamed Chérif Abbas, ministre des Moudjahidine. L’oraison funèbre prononcée par le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas a mis en valeur les qualités humaines du défunt et son sens de l’abnégation au moment où l’Algérie vivait une « situation dramatiques ». L’orateur, essayant de retenir avec peine ses larmes a déclaré : « nous devons nous réjouir des réalisations et des prises de position du président défunt qui continueront à éclairer la voie pour les générations futures ». Il ajoutera : « l’Algérie vient de perdre, en la personne du président Chadli Bendjedid, un homme qui a consacré sa vie pour son pays. Non sans préciser que le défunt « est un pan de l’histoire du pays et qu’il était d’une rectitude et d’une droiture exemplaires ». Tous les présents étaient unanimes à dire que le président défunt s’est toujours inquiété de la situation sociale du petit peuple auquel il n’a jamais cessé d’appartenir.

Ferhat Zafane

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