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Ouadhias Karim Tabbou s’en prend aux décideurs du FFS : «On a voulu me casser car je ne cautionnais pas le fait de négocier avec le pouvoir»

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«Nous n’accepterons jamais de légitimer la démarche de la direction nationale qui négocie avec le pouvoir », a lancé d’emblée M Karim Tabbou, député à l’assemblée nationale et ex premier sécuritaire du FFS, hier lors d’un meeting animé à Ouadhias. Une rencontre durant laquelle Tabbou a fait un tour d’horizon de son parcours politique, notamment lorsqu’il a eu à diriger le plus vieux parti d’opposition: « On a voulu me casser. Car un jeune qui s’impose sur le terrain dérange toujours, notamment ceux qui voulaient prendre les commandes ». Sur un autre registre, l’orateur n’a pas caché ses ambitions quant à la création de son propre parti et ne voit aucune gêne à garder son mandat de député qu’il a eu sous la casquette de son ancien parti : « Je n’ai pas remis mon mandat de député car ce poste me permet de faire de la politique. Hocine Aït Ahmed lui-même s’est attaqué à une poste à Oran pour faire de la politique. Aujourd’hui, je me bats et je me battrai encore, et je continuerai dans ce sens pour arracher le droit de mes concitoyens. Je le ferai avec des moyens civilisés ! » Abordant le sujet des martyrs de 1963, le député ne ratera pas l’opportunité de dire que si statut leur est reconnu, ce sera celui « de martyrs de la démocratie. Cependant il faut peut-être rappeler que les gens qui ont renversé le pouvoir en juin 65, sont ceux qui prennent les commandes aujourd’hui … ». Concernant les élections locales du 29 du mois en cours, Tabbou incitera les citoyens à opter pour des gens qui militent pour une bonne gouvernance et une gestion transparente. De nouveaux partis et visages sont importants pour booster un peu le développement dans cette localité : « Il faut savoir choisir une bonne équipe qui prendra le destin de cette localité en main. Une localité qui souffre d’une myriade de carences en terme de développement ». 

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B. K.

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