Une journée de protestation a été organisée, hier, à l’Université « Akli Mohand Oulhadj » de Bouira, dans le but de réclamer le renforcement de la sécurité à l’intérieur du Campus. Ainsi, c’est à l’appel de l’Organisation nationale des étudiants algériens (ONEA) que bon nombre de départements, notamment celui des Sciences et Techniques, Sociologie et Droit, ont été paralysés durant la matinée d’hier. En effet, et selon M. Amrane Hadouche, le représentant de l’ONEA au niveau De l’université de Bouira, « il est urgent de renforcer la sécurité à l’intérieur de notre Campus, car nous avons constaté que certains étrangers pénètrent allégrement et en toute liberté à l’intérieur de notre université ». Avant d’ajouter que, « notre journée de protestation vise à alerter l’administration sur ce fléau et sur la nécessité de recruter des agents de sécurité. Ces derniers vont assurer la sécurité et la tranquillité des étudiants ». Certains étudiants rencontrés sur les lieux ont affirmé qu’ «on a aperçu, plusieurs fois, des voyous embêtent des étudiantes au niveau de notre université c’est ce qui a déclenché ce mouvement ». Voulant en savoir plus sur le sujet, une attache a été prise avec certains agents de sécurité. Ces derniers ont nié de pareils incidents. Toutefois, ils ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de ce qu’ils ont qualifié de recrudescence d’actes de vandalisme au sein de l’Université de Bouira. L’un d’eux a souligné que « le dispositif actuel d’agents de sécurité ne peut assurer l’entière sécurité des étudiants. Il faudrait, tout d’abord, régulariser la situation des agents inscrit dans le cadre du DAIP et, ensuite, recruter de nouveaux éléments », a-t-il préconisé. Notons, enfin, que cette journée de grève a été partiellement suivie, puisque les cours avaient repris le plus normalement du monde, vers les coups de 13h.
Ramdane. B