Et s’il n’y aura pas de majorité absolue ?

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Et s’il n’y aura pas de majorité absolue ? C’est là une interrogation qui revient avec insistance chez la population locale, mais pas paradoxalement chez les candidats qui préfèrent plutôt ne pas révéler leurs stratégies respectives en se contentant des déclarations du genre “pour le moment, en travaille pour arracher le maximum de sièges !”. En effet, si l’on prend l’exemple des communes de Maâtkas et de Souk El Tenine, où le plus vieux parti de l’opposition aura à en découdre avec deux partis de l’Alliance présidentielle, l’on aura en principe tout de suite compris que, si la majorité absolue ne sera pas atteinte par l’une des formations en lice, il est tout à fait clair que l’Alliance actuellement au pouvoir (FLN, RND) s’extrapolera aux municipalités. Mais là, les futurs élus d’Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem, l’entendront-ils de cette oreille tout en sachant que l’alliance politique au niveau central n’est pas, à vrai dire, évidente, pour les collectivités locales. Une chose est par ailleurs sûre, c’est que le FFS entend faire cavalier seul dans toutes les municipalités de la Kabylie surtout qu’il a déjà rejeté l’offre du RCD de faire cause commune pour ce scrutin partiel du 24 novembre.Et pour ce faire, le FFS devra décrocher au moins 6 sièges, à l’APC, de Maâtkas qui en compte 11 et au moins 5 à celle de Souk El Tenine qui en compte, elle, 9. Si tel n’est pas le cas, ces deux communes auront à être gérées par des majorités relatives.Et c’est dans ce cas de figure précisément, que nombre d’APC ont été bloquées là où les retraits de confiance aux édiles ont été légion, ainsi qu’aux retraits répétitifs de couleurs politiques par les directeurs des partis respectifs. En tout état de cause, s’agissant d’alliance, on y pense sérieusement en filigrane mais aussi en catimini.

Idir Lounès

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