«Le sort du FFS n’est pas scellé»

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Les anciens cadres et militants du FFS, en conclave vendredi dernier à Tizi-Ouzou, ont appelé à la tenue, durant le 1er trimestre de l’année en cours, d’une conférence nationale pour la construction de l’alternative démocratique.

Un mouvement dont ils proclament la naissance dans une résolution qui a ponctué la réunion de vendredi. Ces cadres et militants, à leur tête Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir entre autres, affirment que leur mouvement « est rassembleur et travaille à la convergence de toutes les forces politiques et sociales qui fondent leur action dans les valeurs démocratiques ». Tout en soutenant que le mouvement est politique, les cadres, militants et sympathisants du FFS réaffirment que celui-ci «  n’a pas vocation à être ou à devenir un parti politique ». Selon la résolution, le mouvement pour l’alternative démocratique «  s’est cristallisé en réaction à l’abandon par l’appareil du FFS de sa ligne politique originelle». Evoquant ce qu’il a appelé l’appareil du FFS, le mouvement estime que ce dernier « doit être dessaisi de la préparation du congrès ». Il plaide pour que la préparation du prochain congrès du FFS soit confiée « à une commission transitoire qui regroupera toutes les compétences et fonctionnera dans la collégialité ». Le mouvement met en garde, en outre, contre «  toute tentative de sceller le FFS, l’inscrivant définitivement dans les stratégies claniques, en organisant un congrès factice ».  Les cadres, militants et sympathisants n’ont pas omis par ailleurs de dénoncer, dans leur résolution, la main mise sur l’appareil du FFS  «  par un groupuscule d’individus, constitués en cabinet noir et mus par des intérêts  bassement matériels ». Pour eux, il est aujourd’hui temps de reprendre en main la destinée du parti et « de le réconcilier avec son identité politique réelle ». Pour ce faire, les Zenati, Bouakouir, Bouhadef et autres réitèrent leur appel à la tenue « d’un congrès de rassemblement et d’unité ». Ils appellent également à la préservation de la ligne politique et stratégique du parti, définie lors de la création du FFS en 1963. 

M.O.B 

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