Organisations et partis dénoncent !

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Après le scandale de corruption qui a secoué Sonatrach et qui n’a toujours pas livré tous ses secrets, différentes formations politiques et organisations algériennes ont décidé de mettre l’accent sur la lutte contre la corruption à travers plusieurs déclarations, notamment l’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC) et le Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ). Selon l’APS, l’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC) dénonce, à travers un communiqué rendu public hier, avec fermeté ces « actes de corruption qui portent atteinte à l’économie nationale et aux institutions stratégiques et névralgiques, sources de richesse devant profiter au peuple algérien et aux générations montantes ». Cette organisation, précise l’APS, a appelé à « poursuivre et à punir lourdement toute personne se rendant coupable d’abus de confiance, de détournement de deniers publics et de destruction de l’économie nationale, en ce sens qu’elle aura terni l’image de l’Algérie et trahi le serment des Chouhada ». Pour sa part, Mohamed Saïd, président du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), intervenant lors de la séance d’ouverture de la session ordinaire du Conseil national de son parti, vendredi dernier à Alger, a précisé selon les propos repris par l’APS, que « le gouvernement doit prendre des mesures coercitives pour éradiquer ce phénomène de corruption » qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Mohamed Saïd a mis en garde contre toute « exploitation des affaires de corruption pour entacher l’intégrité des cadres nationaux ». Il insistera, par ailleurs, sur la nécessité de « protéger les cadres algériens intègres de toute tentative visant à les impliquer dans des affaires de corruption, mais également de priver tout fonctionnaire ou élu impliqué dans des affaires de corruption d’accéder à un poste administratif ou politique ». Il ajoutera que son parti était « favorable à l’instauration d’un système parlementaire révisé pour une durée de dix ans, où le tiers présidentiel sera maintenu au Conseil de la nation ». Pour conclure, il précisera que les informations diffusées par la presse nationale à ce sujet « sont inquiétantes ».  Par ailleurs, le gouvernement algérien, comme annoncé la semaine dernière par Karim Djoudi, ministre des Finances, vient d’inaugurer l’Office Central de Répression de la Corruption (OCRC) qui, pourtant, a été créé en 2011, mais n’a pu entamer ses missions auparavant.

Samira Bouabdellah

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