«Nous sommes convaincus de l’importance du doublage»

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Le commissaire du festival, Si El Hachemi Assad, n’a pas caché lors d’une conférence de presse sa grande satisfaction de cette treizième édition marquée, notamment, par la participation de films doublés en Tamazight et leur intégration dans la compétition par un prix pour la section doublage. Une section qui a donné entière satisfaction, selon les initiateurs du festival. C’est d’ailleurs ce qu’a tenu à signaler le commissaire de cette manifestation. L’édition de cette année a été jugée « très réussie » par le commissaire qui plaidera la bonne qualité des films en concurrence pour les premiers prix. Ainsi, pour Si El Hachemi Assad, la section doublage mérite sa place dans ce festival. On apprendra de l’intervenant que 7 films ont été soumis à la commission de sélection qui n’en a retenu que trois pour la compétition. « Cette catégorie (doublage) prendra encore plus de place dans les éditions prochaines », a tenu à confirmer le commissaire du FCNAFA. Abondant dans le même sens, le commissaire du festival assurera que « le staff du festival est convaincu de l’importance des films doublés en Tamazight » et que lui et ses collaborateurs font, et feront, tout pour « promouvoir les efforts et les investissements des jeunes « réalisateurs » qui travaille dans ce volet du doublage des films. C’est d’ailleurs dans ce travail de promotion que le festival compte, à l’avenir, affecter une salle spécialement dédiée à la diffusion de films doublés en Tamazight. D’autant plus que les films doublés, en compétition dans le cadre du festival, ont enregistré une affluence record à la salle de spectacle de la maison de la culture où ils ont été projetés. Par ailleurs, cette conférence de presse du commissaire du festival a été précédée par la diffusion du film « La Colline oubliée », d’Abderahmane Bouguermouh, auquel cette 13ème édition du festival du film amazigh a été dédiée. Le commissaire, répondant à une question, confirmera le statut d’événement « national » du festival, ce qui ne lui permet pas d’accueillir en compétition des films amazigh étrangers, chose qui pourrait pourtant rehausser davantage le festival et la qualité du cinéma amazigh, et qui ne serait que bénéfique pour la promotion de la langue et de la culture amazighes. « Actuellement, le festival est otage de son statut national qu’on doit respecter, mais on travaille pour acquérir à l’avenir un statut de festival international », dira Si El Hachemi Assad.  

Tassadit Ch.    

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