Les corps communs sursoient à leur grève

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Les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale ont décidé de geler leur grève, prévue durant la tenue des épreuves du baccalauréat et du BEM, suite à l’ouverture du dialogue avec leur tutelle «On a décidé de suspendre l’action de protestation suite à l’ouverture du dialogue avec le ministère de tutelle, qui doit prendre en charge les revendications des travailleurs », a affirmé hier, Sid Ali Bahari, le secrétaire général du syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN). Ce dernier n’a pas écarté une éventuelle reprise de la protestation, dans le cas où la tutelle n’assume pas ses engagements, « s’il n’y a pas une suite favorable à notre plate-forme de revendications, d’ici la rentrée scolaire, on va reprendre la protestation », a précisé Bahari. Le syndicat a appelé le gouvernement à « respecter le droit aux activités syndicales, notamment l’organisation des rassemblements ».

« On dénonce la répression exercée à l’égard des protestataires, lors du dernier sit-in tenu devant le siège de la tutelle, où plusieurs travailleurs ont été tabassés et interpellés », s’est indigné le syndicaliste. Dans le même sillage, le SNCCOPEN a tenu à dénoncer également les ponctions sur salaires prononcées, chaque fois, à l’égard des grévistes, « cette attitude est inconstitutionnelle, car la grève est un droit protégé par la constitution », a noté l’organisation syndicale.  Par ailleurs, les corps communs et les OP plaident pour « la révision du statut particulier et le régime indemnitaire, avec un effet rétroactif à partir de 2008, la révision des salaires de base et la généralisation de la prime de rendement à 40%, au lieu de 30% ».  Ils réclament, également, « l’intégration, selon le décret exécutif 240/12, et l’abrogation de l’article 87 du code du travail ».                                    

Samira Saïdj

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