Finie la galère pour nos étudiants

Partager

Finie la galère et les tracas pour mettre en place un projet d’études en France. Il y a en effet, du nouveau pour les étudiants désirant poursuivre leurs études supérieures en France. Des Centres pour les études en France (CEF) ont été mis en place, et opérationnels à partir du mois en cours, dans les Centres culturels français (CCF), existants à travers les quatre principales villes du pays : Alger, Annaba, Constantine et Oran. Ils sont des centaines à rejoindre l’hexagone pour étudier dans des filières diverses au sein d’universités françaises. Les missions assignées à ces CEF, sont l’accompagnement des étudiants en les informant, conseillant et orientant, mais aussi de faciliter les démarches nécessaires à toute demande d’inscription dans une université française, en proposant une gamme complète de services qui leurs sont dédiés. L’annonce en a été faite lors d’une conférence de presse, animé hier au CCF d’Alger, par Philippe Georgais, conseiller à la coopération de l’action culturelle à l’ambassade de France à Alger. « Notre objectif est d’accueillir de plus en plus et de mieux en mieux, en rendant plus attractives les universités françaises, et en servant notamment d’intermédiaire entre l’étudiant et les structures d’accueil en France », a-t-il souligné. Il ajoutera que des CEF ont été déjà lancés l’année dernière dans des pays africains comme le Sénégal, le Maroc, la Tunisie… En 2006, indiquera encore le responsable de l’ambassade de France, 20 autres centres seront ouverts à travers le monde. Ce nouvel outil, qui rentre dans le cadre qui consacre, le « renouveau et la modernisation de la coopération universitaire franco-algérienne », vise à former des étudiants qui, assure-t-on, auront pour vocation de « devenir les futurs cadres des universités algériennes, de l’administration ou de prendre des responsabilités dans les entreprises algériennes ». Pour des informations plus pratiques, il convient de signaler qu’un site Internet (www.cefalgerie.org) a été spécialement créer afin de rendre plus facile, la recherche d’informations sur tout ce qui concerne les études en France. Il faut signaler également qu’il est obligatoire pour tous ceux qui prétendent à des études dans l’Hexagone, de transiter par ce site, pour les inscriptions et le suivi. Les intéressés doivent donc, le consulter et s’inscrire en ligne, s’informer sur les études supérieures, et les démarches présenter leurs projets d’études. Ils devront aussi s’acquitter des frais d’adhésion au CEF, s’élevant à 1 500 DA, auprès des quatre CCF, pour se voir attribuer une boite de dialogue leur permettant de communiquer avec le CEF durant toute la procédure. L’étudiant trouvera également sur ce site des informations concernant la procédure à suivre pour l’obtention d’un visa d’études. Il est souligné à ce propos que les dossiers sont transmis par le CCF d’Alger au Consulat général de France à Alger, et que pour toute demande de visa étudiant, l’inscription au CCF est requise. Il est utile de porter à la connaissance de nos lecteurs, qu’en 2003-2004, la France comptait plus de 245 000 étudiants étrangers contre 150 000 en 1998-1999. Parmi eux, un peu plus de 60 000 viennent des pays du Maghreb, dont quelques 21 600 algériens. L’on apprend également que 80% des étudiants algériens poursuivant leurs études supérieures à l’étranger le font en France. Ils étaient prés de 12 000 en 2000-2001. Philippe Georgais, insistera lors de la conférence de presse sur le fait que ce nouveau système, ne doit en aucun cas être assimiler à « un tamis qui a comme vocation de diminuer le nombre d’étudiants arrivant en France ». Car selon lui, l’objectif n’étant pas de capter l’étudiant et de le garder en France. A en croire ce responsable, la France a plus intérêt à ce que ces étudiants regagnent, une fois leurs diplômes en poches, leurs pays, dans la mesure où ils seront à l’avenir des atouts dans la coopération entre les deux nations. Il se défend également contre la croyance consistant à faire des CEF, des outils mis en place pour contrôler les flux migratoires venant des régions du Maghreb et d’Afrique. « Ce n’est pas un système autoritaire qui décide que les étudiants qui ont achevés leurs études doivent impérativement quitter le territoire français », a-t-il assuré.

Elias Ben

Partager