«La solution n’est pas du ressort de la wilaya»

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Le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami a reçu, hier, les membres du syndicat de l’unité SOCERCA d’Amizour et les représentants des unions locale et de wilaya. 

Un dossier concernant la situation de blocage que vit cette unité de carreaux-sol, lui a été remis. Cette rencontre a été précise une source du cabinet du wali,  une suite à la demande d’audience introduite par la section syndicale locale de l’entreprise en question et non pas à l’initiative du wali, comme prétendu par certaines voix. A vrai dire, la section syndicale avait sollicité le premier responsable de la wilaya dans l’espoir de débloquer la situation d’impasse qui étrangle cette entreprise. « Nous avons été reçus par le wali à qui nous avons remis tous les documents nécessaires concernant la situation de statu chaos de notre usine et nous lui avons demandé d’intervenir auprès de notre tutelle pour trouver une issue rapide à la crise que nous vivions depuis des années », nous a déclaré Arezki Fatah, secrétaire général du syndicat SOCERCA, à sa sortie du bureau du wali. De son coté le wali a précisé à La Dépêche de Kabylie que : « la situation de cette entreprise n’est pas du ressort de la wilaya, puisque la SOCERCA dépend de la SGP du ministère de la PME/PMI ». Mais rien n’empêche que ce dernier dira avoir accepté de recevoir les délégués des travailleurs et de les écouter. Par ailleurs, le syndicat local de l’entreprise juge qu’ils ne peuvent rester otages du statu chaos paralysant l’unité souhaitant qu’une décision soit prise pour en finir avec cette situation intenable qu’ils vivent depuis des années. Sachant que l’unité carreaux-sol d’Amizour a, d’ores et déjà touché le fond. Maintenant, on peut dire que c’est le « sauve qui peut », et, désespérément, les travailleurs demandent à ce qu’on applique l’une des solutions préconisées, à savoir la relance par injection de fonds ou procéder carrément à la dissolution comme proposé par la SGP en 2010, puis par le comité de participation le 25 juin passé. Peu importe, la proposition à choisir, les travailleurs cherchent à être fixés sur leur avenir.

Nadir Touati

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