«Plus de 7 000 dossiers pour les transports rejetés»

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La création de mini-entreprises, suivant le dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) n’est pas fait que de réussite. On en recense aussi des initiatives qui ont échoué. Des projets n’ayant pas pu aboutir, il en existe même un peu trop. D’après les affirmations du M. Lamouri Hocine, directeur de l’Ansej à la wilaya de Tizi-Ouzou, 5% du total des projets financés dans le cadre de ce dispositif d’aide à l’emploi ont échoué. Soulignant qu’une dizaine de bénéficiaires de crédit bancaire dans le cadre du même dispositif, sont en justice pour rembourser leurs dettes. Le Premier responsable de l’Ansej, qui nous a reçu au niveau du siège de la direction, affirme, à l’occasion, qu’il s’agissait-là de projets dont l’étude de mise en place n’a pu être bénéfique pour l’initiateur. Il donnera, d’ailleurs, l’exemple de la concurrence à laquelle ne se préparent souvent pas les porteurs de projets. Une concurrence parfois féroce, qui fini dans certain cas par les pousser à déclarer faillite et à jeter l’éponge. Un peu plus de 5% des porteurs de projets, ayant bénéficié de prêts dans le cadre de l’ansej, ont échoué selon le directeur. Des échecs suite auxquels un processus de remboursements est déclenché avec le remboursement par le font de garantie du crédit bancaire. La saisie du matériel et sa vente aux enchères suivis d’un remboursement partiel de la part du bénéficiaire. C’est là les démarches suivis dans le cas d’un échec « chose qui n’est heureusement pas généralisé », affirme le directeur qui précise que « ce n’est pas fictif ». Pour d‘autre cas dont « ceux ne parvenant pas, pour une raison ou  une autre, à rembourser leur crédit ou alors ceux qui ont procédé à la vente de leur matériel », dira le responsable, la justice est interpellée.

75% des remboursements de crédits bancaires ont été effectués jusqu’à présent par les bénéficiaires

Il en existe « une dizaine de cas pour lesquels la machine judiciaire a été actionnée », affirme M. Lamouri. Par ailleurs, et pour éviter ce genre de situation, « l’agence encourage les projets lucratifs pouvant assurer une rentabilité », affirme le directeur. Il soulignera, d’ailleurs, que : « l’agence continue de rejeter les dossiers dans le cadre de projets relatif au transport. Pour le transport c’est encore gelé car, il s’agit-là d’un volet saturé », affirme le responsable qui explique : « étant là pour orienter et soutenir le jeune dans son idée de projet pour la faire aboutir, l’agence ne peut pas laisser ce dernier se faire casser les dents ». Comme le transport de voyageurs, de marchandises et frigorifique, tous ces dossiers ne sont plus acceptés au niveau de l’Ansej. M. Lamouri parle même de plus de 7 mille dossiers concertants le transport, en tous genres, sont rejetés. Un chiffre d’un total de plus de 11 mille dossiers en instances au niveau de la direction de l’ansej de la wilaya. Dans un autre contexte, le directeur a tenu à souligner le succès que s’offre ce dispositif parmi les jeunes de la région. « D’après les chiffres arrêtés au 19 septembre dernier, l’antenne de Tizi-Ouzou est la première à l’échelle nationale, avec 1.718 projets financés. Suivis par la wilaya de Béjaïa en seconde position avec 1.033 dossiers financés », dira le responsable. Pour lui, « le dispositif ouvre aux jeunes porteurs de projet une occasion de les concrétiser, leurs garantissant, par la même occasion, des facilités. Raison pour laquelle plusieurs mini-entreprises sont mise sur pied est réussissent à s’imposer, et par là même, à survivre », soulignera-t-il. Et pour bien illustrer cette idée, l’orateur parle de 75% des projets financés par les banques ont été remboursés ou sont en cours de remboursement. Ceci, au moment où 79% des prêts attribués par l’Ansej aux porteurs de projets et qui est de 29% du coût global du projet, sont remboursés d’après la même source.

T. Ch.

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