Triomphal !

Partager

Les SG du Mouvement populaire algérien (MPA), M. Amara Benyounès et du Tajamou Amel Jazair (TAJ), M. Amar Ghoul, étaient hier, dans la wilaya de Bouira, afin d’animer, en commun, deux meetings de campagne, en faveur du candidat AbdelazizBouteflika. 

Le premier s’est déroulé la matinée, dans la salle de fêtes de la commune de Sour El Ghozlane, à une quarantaine de kilomètres au sud de la wilaya. Une foule nombreuse a fait le déplacement pour écouteur les deux intervenants, qui ont tour à tour appelé les citoyens à « se déplacer en masse » pour aller voter le 17 avril prochain. M. Benyounès a tout d’abord expliqué son engagement en faveur du candidat Bouteflika, en soulignant le fait que « L’Algérie a besoin de stabilité. Et le seul à nos yeux qui est à même de la garantir est le candidat Bouteflika, car son aura et son expérience à la tête de l’Etat lui confèrent une légitimité que d’autres n’ont pas », a-t-il expliqué.  Par la suite, le SG du MPA n’a pas hésité à tacler le mouvement ‘’Barakat’’, en disant : « Ces gens n’ont pas le droit d’interdire à quiconque de se porter candidat, du moment que la Constitution et les lois de la République le permettent », a-t-il-asséné. Dans la foulée, et en abordant le sujet de la santé du candidat Bouteflika, M. Benyounès affirmera que le candidat Abdelaziz Bouteflika « jouit d’un bon état de santé et que cette dernière est en nette amélioration. De plus, le certificat de santé délivré par des médecins assermentés, le tout avalisé par le Conseil constitutionnel, ne laisse aucun doute sur le sujet ». A un certain moment, une poignée de personnes ont fait irruption dans la salle, dans le but de perturber le meeting. Mais le service de l’ordre a très vite fait de rétablir le calme. A ces individus, M. Benyounès lancera : « Ces gens qui tentent de perturber nos meetings, qu’ils le veuillent ou non, le peuple va voter. Barakat (ça suffit) les menaces, barakat les intimidations ! ».  Ensuite, et faisant allusion au meeting des boycotteurs tenu vendredi dernier à la salle Harcha Hacène d’Alger, le secrétaire général du MPA soulignera que ce meeting avait vu la présence d’islamistes-salafistes.  « Nous avons vu avec qui ils se sont réunis à la salle Harcha. On leur dit : le retour aux années 1990 est impossible ! L’Algérie ne basculera plus jamais dans les ténèbres et l’obscurantisme », a-t-il tenu à rassurer. Pour sa part, M. Amar Ghoul, emboitera le pas à M. Benyounès en déclarant : « Hier, nous étions dans la terreur et la destruction. Aujourd’hui, nous sommes dans la sérénité. Il faut remercier Dieu jour et nuit d’avoir donné à l’Algérie un homme de la trompe d’Abdelaziz Bouteflika ». Le SG du TAJ ajoutera : «  Le moudjahid Bouteflika a, grâce à sa bienveillance et sa clairvoyance, évité à l’Algérie de sombrer dans ce qui est communément appelé le Printemps arabe. Voyez ce qui se passe en dehors de nos frontières, l’Egypte, la Syrie, le Mali… Tout n’est que chaos désordre et instabilité ». Il enchaînera : « Je suis persuadé que ces gens qui se prétendent démocrates en appelant au boycott ou à la non candidature de Bouteflika,  auraient mené le pays à sa perte ! Notre soutien à notre candidat est un soutien de conviction », a-t-il martelé. Les deux responsables politiques ont ensuite conclu leur meeting à Sour El Ghozlane, en appelant les citoyens et citoyennes à faire du 17 avril prochain « une leçon de démocratie au monde » en allant en force aux bureaux de vote et en donnant leur voix à celui ou celle qu’il jugent apte à diriger le destin de leur pays ».

«Le retour aux années 1990 est impossible»

De retour de Sour El Ghozlane où ils ont animé un meeting au niveau de la salle de fêtes de la ville, Amara Benyounès et Amar Ghoul, respectivement secrétaires généraux du MPA et de TAJ, deux soutiens du candidat Bouteflika, ont animé un seconde rencontre à la maison de la culture Ali Zaamoum de la ville de Bouira. Les deux hommes politiques feront leur entrée en scène vers 14h30, en compagnie du député Cherif Ould Hocine, directeur du directoire local de la campagne de Bouteflika.  Après une brève allocution du député de Bouira, la parole fut aussitôt cédée à Amar Ghoul. Ce dernier s’est adressé à la foule, venue en nombre assister à ce premier meeting de campagne à Bouira, en délivrant trois messages. Le premier a porté sur le climat de stabilité et de sécurité qui règne dans le pays. Pour Amar Ghoul, cette situation a été rendue possible grâce à la politique de réconciliation prônée par Bouteflika. « Abdelaziz Bouteflika était l’architecte de la réconciliation nationale. Ce projet a été par la suite encadré par l’armée avant d’être adopté définitivement par le peuple », expliquera M Ghoul. Dans son deuxième message, M Ghoul est revenu sur les réalisations du Président sortant durant les trois précédents mandants. Pour le secrétaire général du TAJ, l’Algérie a connu beaucoup de réalisations et dans de nombreux secteurs sous l’ère Bouteflika. Selon lui, « il n’y a que les ingrats qui sont incapables de reconnaître cette réalité pourtant visible sur le terrain ». Le troisième message cité par M. Ghoul se veut selon lui une réponse à toutes ces voix qui s’élèvent tantôt pour appeler à l’arrêt du processus électoral, tantôt au boycott. Pour lui, le pays ne peut avancer en dehors du processus des élections.  « Connaissez-vous un seul pays au monde qui puisse avancer sans retourner à la légitimité des urnes », s’est interrogé l’orateur. Ce dernier a conclu son intervention en déclarant : « le programme de Bouteflika réserve une place de choix aux jeunes. Un programme qui va permettre la prise en charge des préoccupations de toutes les franges de la société dans tous les domaines ». Pour sa part, Amara Benyounès a d’abord appelé les Algériens à se rendre aux urnes : « Le 17 avril, il faut aller voter et voter pour qui vous voulez. Car le vote c’est l’unique solution en démocratie ». S’adressant à certains opposants et personnalités politiques, M. Benyounès dira que ces derniers auront tout fait pour empêcher Bouteflika de se présenter : « Depuis la maladie du Président, certains ont appelé au coup d’état médical et à l’application de l’article 88 de la constitution. Après on a eu droit à un appel à un coup d’état militaire. Et tout récemment des gens sont sortis dans la rue pour rejeter le 4ème mandat », notera-t-il. Abordant le contexte régional, M. Benyounès a rappelé les expériences qu’ont vécues les peuples tunisien, libyen, égyptien et syrien. Pour lui, il n’est pas question que l’Algérie replonge dans les années de braises et de chaos. « Les Algériens ont ras-le-bol du sang et des morts, ils veulent vivre, travailler et se distraire », a-t-il soutenu. Abordant ce chapitre de l’histoire du pays, le ministre a rendu un hommage particulier à tous les corps de sécurité tout en saluant le courage de Bouteflika et son projet de réconciliation nationale. Toujours dans le même ordre d’idée, Amara Benyounès s’est dit opposé au retour du FIS dissous. Une allusion à la présence d’un dirigeant de ce parti et de plusieurs de ses militants à la salle Harcha, lors du meeting tenu par certains partis prônant le boycott. Pour clore son intervention, le secrétaire général du MPA a appelé tous les Algériens (jeunes, femmes, hommes) à se rendre massivement aux urnes le 17 avril prochain. Car selon lui, il n’y a pas d’autres solutions que le vote, ne cessera-t-il de répéter. 

R. B. / D.M 

Partager