L’enseignante acquittée

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Après deux longues heures d’attente, le verdict est tombé avant-hier, dans le procès opposant  une parente d’élève à une enseignante du CEM Aâmriw, accusée de « coups et blessures volontaires ». En effet, le tribunal pénal de Béjaïa a prononcé « l’acquittement » en faveur de l’accusée. Ils étaient quelque 300 travailleurs de l’éducation, venus des quatre coins de la wilaya de Béjaïa à venir se masser devant le tribunal, dans l’après-midi d’avant-hier. Les uns sont inquiets pendant que les autres ne cachent pas leur colère. Ces derniers en voulaient à la direction de l’éducation qui, selon eux, les a lâchés. « Ils ne sont même pas informés de cette affaire (les responsables de la direction de l’éducation, ndlr), par contre, ils savent où se trouvent la meilleure cantine et le meilleur cuisinier », ironise un éducateur devant une  assistance qui, en dépit de l’inquiétude, ne s’empêchera pas d’éclater de rire. En effet, aucun responsable de la direction de l’éducation n’était présent au procès. L’accusée, désormais blanchie par le tribunal, les larmes aux yeux, ne trouva pas les mots et se contenta de jeter juste des regards vers toutes les directions de la salle. Abordée à la sortie du tribunal, elle dira : « J’étais inquiète, mais confiante quant à l’issue de l’affaire et à la justice de mon pays ».

Y. B.

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