«Nous soutenons l’Algérie pour son adhésion à l’OMC»

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Présent, hier, à la conférence de presse, en sa qualité d’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, pays qui sera l’invité d’honneur de cette grande manifestation économique, Henry Ensher, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, a indiqué que les sociétés américaines sont intéressées d’investir en Algérie. «Avec son grand territoire, ses ressources naturelles et humaines importantes et un cadre de réglementation très incitatif, les sociétés américaines sont de plus en plus intéressées de s’installer et de travailler hors cadre des hydrocarbures. » Et pour donner davantage de crédit à ses déclarations, le chef de la mission diplomatique américaine à Alger a fait savoir que la venue en Algérie, à la fin du mois de mai en cours, du secrétaire d’Etat américain à l’Energie, Ernest Moniz, aura pour objectif de défricher le terrain pour un partenariat fructueux dans le domaine minier. A ce propos, l’on a appris que des contrats seront signés à cet effet. Pour l’ambassadeur américain, il est clair que l’intérêt marqué par des entreprises américaines pour le marché algérien va crescendo pour le motif que ces dernières considèrent l’Algérie comme le pays le plus attractif de la région Mena. « Cet engouement pour l’investissement en Algérie s’explique par la taille du marché mais aussi par la stabilité politique », dira-t-il. Par ailleurs, son excellence a fait savoir que les Etats-Unis soutiennent le gouvernement algérien dans ses élans d’adhésion à l’Organisation mondiale du Commerce. Questionné à propos de l’absence d’une ligne aérienne directe entre les USA et l’Algérie, l’ambassadeur Henry Ensher a fait savoir que « 99% des échanges entre les deux pays proviennent des hydrocarbures, d’où l’absence d’une ligne directe entre les deux pays ». Enfin, abordant la Foire internationale d’Alger dont son pays est l’invité d’honneur, le conférencier s’est montré optimiste et convaincu que la fin de la plus importante manifestation économique verra la signature d’un nombre impressionnant de contrats. Pour ce qui est de la règle 49-51% qui est une exigence des autorités algérienne, le diplomate américain a indiqué que celle ci ne pouvait en aucun cas dissuader les firmes américaines qui sont mues par l’ambition d’appliquer la théorie du  gagnant-gagnant.

Ferhat Zafane

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