Accueil Évènement 5 178 associations en activité à Tizi-Ouzou

Les comités de villages et de quartiers viennent en tête avec 1 394 agréments délivrés : 5 178 associations en activité à Tizi-Ouzou

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La wilaya de Tizi-Ouzou compte 5 178 associations, tous caractères confodus. C’est ce que nous a indiqué M. Hassène Laoufi, chef de service de la réglementation générale (DRAG). 

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Selon la même source, les associations de villages et de quartiers arrivent en tête, avec 1394 agréments délivrés, celles à caractère culturel sont au nombre de 860 ; on compte 678 associations sportives, 759 religieuses, 322 pour les handicapés, 136 associations en faveur de la jeunesse et de l’enfance, 116 scientifiques et 50 associations à caractère environnemental. «Au premier trimestre 2014, pas moins de 25 nouvelles associations ont eu leur agrément. » soulignera M. Laoufi qui soulignera cependant que sur les 5 178 associations enregistrées,  629 seulement se sont mises en conformité vis-à-vis de la nouvelle réglementation régissant leurs activités, suivant la loi N°12-06, entrée en vigueur le 12 janvier passé. Ceci dit, le chiffre officiel du nombre d’associations supposées en activité à travers l’étendue du territoire de la wilaya, ne reflète en aucun cas le nombre réel qui active effectivement sur le terrain, nombreuses sont celles qui ont eu leur agrément depuis des années, mais qui sont aux abonnés absents en matière d’activités. Il est vrai, maintenant, que le mouvement associatif ne fait par recette, et pour cause, les adhérents mettent en commun, bénévolement et dans un but non lucratif, leurs connaissances et leurs moyens pour initier et promouvoir des activités dans un domaine de leur choix, professionnel, social, scientifique, religieux, éducatif, culturel, sportif, environnemental, caritatif et humanitaire. Les difficultés à entreprendre, de quelque origine qu’elles soient, financières ou autres, entraînent un désamour, notamment au niveau de la jeunesse, pourtant gonflée de volonté. A ces freins s’ajoutent des démarches administratives, longues et compliqués, qui achèvent de réduire à néants les persévérances les plus déterminées. La constitution d’un dossier pour la création d’une association relève du parcours du combattant, à cela viennent se greffer les frais de l’huissier de justice, qui doit valider cette création lors de l’assemblée générale, sans omettre les charges diverses dont la location du local qui servira de siège à l’association. Ce dernier représente un vrai casse-tête, car il faut le trouver, de préférence au meilleur prix, ce qui n’est pas toujours le cas. Nombreuses sont les associations qui se rabattent sur les établissements scolaires, pour les associations de parents d’élèves, sur les infrastructures religieuses ou culturelles, pour celles à caractère religieux ou culturel. Néanmoins, depuis la parution au journal officielle, en date du 15 janvier 2012, de la nouvelle loi régissant les associations, pas moins de 86 associations ont été agréées par les communes. Ce chiffre comprend les comités de quartiers et de villages, il reflète clairement la volonté des populations locales de s’organiser pour la revendication de leurs droits ou le règlement des litiges les concernant,  elles constituent ainsi des interlocuteurs crédibles et incontournables pour les pouvoirs publics. Notons que la nouvelle réglementation fixe les membres fondateurs au nombre de dix (10) pour les associations communales, les comités de village et de quartiers, quinze (15) pour les associations inter-wilayales, issues de deux (02) communes au moins, vingt et un (21) pour les associations inter-wilayales, issues de trois (03) wilayas au moins, vingt cinq (25) pour les associations nationales, issues de douze (12) wilayas au moins. Il faut savoir que depuis la promulgation de la loi N° 12-06, les déclarations constitutives sont déposées respectivement auprès des assemblées populaires communales pour les associations communales, au niveau de la cité administrative de la wilaya pour les associations de wilaya et au ministère chargé de l’intérieur pour les associations inter-wilayales ou nationales. 

       

Karima Talis

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