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Aïn-Bessem : Agence postale Hachemi Madani : Prison ferme pour le receveur et une employée

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Les faits de cette affaire remontent au mois de novembre 2013, lorsque les services de la direction d’Algérie Poste de Bouira reçoivent des plaintes contre les deux fonctionnaires. 

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Le receveur de l’agence postale «Hachemi Madani» de la ville d’Aïn-Bessem, ainsi qu’une employée de la même agence, ont été condamnés, jeudi dernier, à 3 et 5 ans de prison ferme, par le tribunal correctionnel auprès de la cour de justice de Bouira, pour une affaire détournement de deniers publics de près 200 millions de centimes. Les faits de cette affaire remontent au mois de novembre 2013, lorsque les services de la direction d’Algérie Poste de Bouira reçoivent des plaintes contre les deux fonctionnaires. Les services de la police judiciaire d’Aïn-Bessem, avaient été également alertés par un citoyen titulaire d’un compte courant, répondant aux initiales de (A.D.), qui avait déposé plainte contre l’agence postale d’Aïn Bessam, il l’accusait d’avoir effectué à son insu deux opérations de retrait, respectivement de 160.000 DA et 175.000 DA. Le titulaire du même compte CCP avait déclaré à la police avoir versé une somme de 400.000 DA sur son compte courant au niveau du guichet, tenu par la préposée R.C. Or, une telle opération (versement d’une importante somme d’argent) devait être traitée par le caissier ou le receveur de l’agence. Les enquêteurs, qui ont approfondi leurs investigations, ont découvert que quatre autres personnes avaient été victimes des mêmes détournements. Les investigations ont permis d’identifier le même fonctionnaire coupable, à savoir la préposée au guichet (R.C.), qui recourait à des identités fictives pour encaisser des chèques de secours, elle dissimulait ensuite les sommes subtilisées après chaque opération de détournement. Les enquêteurs ont découvert que la coupable a pu subtiliser une somme globale de près de 200 millions de centimes, avec la complicité du receveur (D.M), son responsable hiérarchique, qui était au courant de ces détournements, selon ces mêmes enquêteurs.

O. K.

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