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Le président du Front du changement chez Ouyahia : Menasra se dit opposé à l’article portant parité homme-femme

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Reçu, hier, dans le cadre des consultations relatives au projet de révision de la constitution, par le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Abdelmadjid Menasra, leader du Front pour le changement, s’est dit, dans une déclaration à la presse, au sortir de sa rencontre avec l’ex-Premier ministre, opposé à l’article « confus » portant sur la parité homme-femme dans le cadre sociétal et familial contenu dans l’avant-projet de la Constitution. Il a fait remarquer que sa formation « tolère cette assertion dans l’exercice des activités politiques, dans le but de promouvoir les droits politiques de la femme et d’augmenter ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues, mais rejette que cette parité soit généralisée dans le cadre sociétal et familial ». Tout en arguant que l’article en question est en contradiction avec les préceptes de l’Islam, car celui-ci place à égalité l’homme et le femme dans tous les domaines ». Parlant de ces consultations politiques, il a dit « avoir apprécié l’initiative consensuelle et suggéré qu’elles devraient être conclues par une conférence dont les conclusions aboutiront à une synthèse reflétant les résultats du dialogue national ». Menasra a, en outre, laissé entendre avoir mis l’accent sur la séparation des pouvoirs, estimant que le gouvernement ne doit plus fonctionner par ordonnances. Il a d’autre part appelé à l’indépendance de la justice et à la « consécration de la démocratie » par la « protection des droits de l’opposition », soulignant, à ce propos, que les commissions parlementaires chargées des finances et des relations extérieures doivent être « présidées par l’opposition ». Dans le même ordre d’idées, le président du FC a suggéré d’instaurer l’égalité en matière de représentativité du parlement au sein du Conseil constitutionnel, à savoir deux membres de l’opposition et autant des partis majoritaires. Il a également exprimé son « regret » que le parlement « n’ait aucun moyen de contrôler le gouvernement, notamment en ce qui concerne les emprunts financiers vis-à-vis de l’étranger », soulignant que ces emprunts, autant que les grandes transactions financières, « doivent être contrôlés par le parlement, afin de s’attaquer à la base à toutes les formes de corruptions ». M. Menasra a plaidé d’autre part, pour la mise en place d’un haut conseil de la jeunesse visant à impliquer cette frange de la société dans « l’édification d’un Etat démocratique ».

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S.A.H.

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