« Plus de 250 enseignants escroqués »

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Le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) a appelé hier, à Alger, les autorités publiques à trouver une solution définitive à l’affaire d’escroquerie dont ont été victimes plus de 250 enseignants. « On attire l’attention des hautes autorités ayant la charge de veiller à la bonne gestion du secteur de l’éducation nationale, afin de mettre un terme à l’arnaque dont ont été victimes plus de 250 enseignants, auxquels furent extorquées des sommes d’argent allant de 35 à 132 millions de centimes, sous le fallacieux prétexte d’acquisition de véhicule particulier par voie de facilité de payement, promesse non tenue à ce jour », a affirmé hier, la nouvelle secrétaire générale du SNTE, Aïcha Bennoui, lors d’une conférence de presse animée au siège du syndicat. Ladite organisation syndicale tire la sonnette d’alarme, « après que de nombreux travailleurs de l’éducation aient été victimes d’un abus de confiance de la part de l’autoproclamé secrétaire général, le nommé El Moudjahed Abdelkrim Boudjenah, contre lequel une plainte en cours d’instruction est déposée auprès du tribunal de Sidi M’hamed », a martelé le chargé de communication du SNTE. Ce dernier a tenu à dénoncer « la sourde oreille » des autorités publiques qui ne sont pas intervenue pour mettre un terme à cette situation. « On a saisi tous les responsables concernés, y compris le président de la République, le Premier ministre et la ministre de l’Education nationale, mais en vain », s’est indigné le même responsable. Et d’ajouter que « cet acte a été porté à la connaissance de la tutelle le 30 avril passé sachant que l’article 174 des statuts de la fonction publique stipule clairement que tout fonctionnaire poursuivi pénalement doit cesser ses activités. Ce qui n’est pas le cas », a regretté la conférencière. Par ailleurs, abordant le sujet des assises nationales de l’éducation nationale, la SG du SNTE a souligné que la réforme de ce secteur doit inclure la prise en charge de toutes les revendications des travailleurs, l’éradication de la problématique de la surcharge des classes et l’amélioration de la qualité des programmes scolaires.

Samira Saïdj

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