Le jeune policier enterré avant-hier

Partager

La dépouille de Moussaoui Samir âgé de 26 ans, élément de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) de Boghni, qui avait rendu son dernier soupir au CHU de Tizi-Ouzou dans la matinée d’avant-hier, a été levée, au début de l’après-midi du même jour, de son domicile familial sis au lotissement Sud à Tizi-Gheniff, à bord d’une ambulance de la DGSN et ce en présence d’une foule nombreuse constituée de représentants de la Direction générale de la sûreté nationale de la wilaya, des chefs des deux daïras et de sûreté de daïras de Boghni et Tizi-Gheniff, ainsi que d’autres personnes pour être enterrée au cimetière du village Tizi N’Doukart, à quatre kilomètres environs au Nord-Est du chef-lieu de Tizi-Gheniff. Au demeurant, comme nous l’avions déjà rapporté en temps opportun dans notre précédente édition, ce drame qui vient de frapper de plein fouet et d’endeuiller non seulement les deux familles de Tizi-Gheniff et d’Iferhounène mais également tout le corps de la sûreté nationale, s’est produit mardi passé aux environs de 14 h au niveau du célibatorium de la sûreté de daïra de Boghni quand le jeune policier, Moussaoui Samir, fut grièvement blessé d’une balle à la tête par son collègue qui n’hésita pas à tourner son arme contre lui-même pour mettre fin à ses jours croyant que son ami était mort. Cependant, le jeune Moussaoui, grièvement blessé avait été évacué vers le CHU de Tizi-Ouzou et ce n’est qu’au début de la matinée de mercredi qu’il rendra son dernier soupir. Par ailleurs, des centaines de proches et d’amis de la famille n’ont pas hésité à se rendre au domicile familial pour présenter leurs condoléances et partager également la douleur de cette famille qui vient de perdre son enfant à la fleur de l’âge alors qu’il s’apprêtait à convoler en justes noces. « Nous sommes vraiment très attristés par la disparition de Samir qui est le fils d’un collègue, un directeur d’école primaire mais qui était également notre fils puisqu’il avait été notre élève à l’école primaire, au collège et au lycée avant l’obtention de son baccalauréat et d’aller à l’université », nous confient ces enseignants des trois paliers qui avaient connu le défunt durant toute sa scolarité tout en ajoutant qu’ils partageaient les mêmes sentiments avec la famille du jeune policier d’Iferhounène dont l’enterrement a eu lieu dans la journée de mercredi. A noter que durant l’enterrement du jeune Moussaoui Samir, de nombreux anciens militaires, policiers et gendarmes qui avaient assisté à cet enterrement n’ont pas hésité à raconter leurs souvenirs de tels accidents similaires. « De tels accidents sont fréquents à travers le monde entier. Ce n’est pas une particularité dans notre armée, police ou gendarmerie, puisque nous avions passé de longues années dans ces corps. Nous pouvons citer au moins une dizaine de cas similaire auxquels nous avions été témoins », nous confient nos interlocuteurs.

Essaid Mouas

Partager