Le lycée « Thiharkathine » paralysé

Partager

Les élèves de lycée « Thiharkathine » dans la commune d’Akbou ont été « empêchés » par leurs parents de rejoindre les classes, dimanche dernier, et ce pour une durée non déterminée. Ils demandent, de ce fait, le départ du directeur et la satisfaction de plusieurs revendications citées dans une déclaration rendue publique avant-hier. L’année scolaire s’annoncée, donc, tourmentée suite à la décision des parents d’élèves de paralyser l’établissement depuis avant-hier. Cela était décidé selon nos sources, suite à la dernière assemblée générale de l’association des parents d’élève dudit lycée, tenue le 12 septembre dernier. « Nous avons décidé de retenir nos enfants jusqu’à satisfaction de nos revendication citées dans la déclaration », a-t-on appris d’un parent d’élève. Selon la déclaration dont nous détenons une copie, l’établissement secondaire en question, inauguré en 2012, souffre d’énormes insuffisances. Les parents frondeurs, soucieux de l’avenir de leurs enfants, exigent en premier lieu le départ immédiat du directeur en poste et son remplacement par un autre. Selon notre source, le directeur n’a pas pu « assurer une rentrée sereine et adéquate aux élèves ». Par ailleurs, plusieurs revendications ont été énumérées dans le document. Il s’agit, en fait, de notes entrant dans le cadre de la gestion interne et externe du lycée. Concernant le personnel, l’établissement affiche toujours un manque en terme de moyens humains tel un senseur, un commissaire en éducation, attachés de ses adjoints, un cuisinier et ces assistants, ajoutant à cela des agents d’entretien. Par conséquent, l’APE demande aux autorités de remédier « ces lacunes » dans les meilleurs délais. Sur un autre registre, les parents d’élèves évoquent également, selon le document, la situation « soucieuse » qui caractérise l’infrastructure, elle-même. La salle de sport est toujours mise en mode « pause », la salle d’eau est, selon les frondeurs, dans un état lamentable suite à sa détérioration, le manque d’eau en quantité suffisante, l’insécurité la saleté de l’entourage de l’établissement secondaire « Thiharkathine », sont, entre autres, les soucis qui ont poussé ces parents à « retenir » leurs enfants chez eux.

Menad Chalal

Partager