Un chef terroriste éliminé

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Un chef terroriste a été éliminé par les services de sécurité qui lui avait tendu une souricière, à un kilomètre à l’Ouest de Frikat, sur le CW 4, au- lieu dit «Azaghar», dans la nuit du dimanche à lundi, aux environs de vingt heures trente alors qu’il était au volant d’un véhicule léger, une «Clio japonaise». Il était en possession d’une «Kalachnikov» et de munitions. Son corps a été transporté vers la morgue de l’EPH de Draa-El-Mizan par les éléments de la protection civile. L’information a été confirmée hier matin par le MDN qui a rendu public un communiqué à travers lequel il annonce la nouvelle. « Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation efficace d’informations, un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Tizi-Ouzou (1ère région militaire), a éliminé hier dimanche 21 septembre 2014 vers 21h00, un chef terroriste, responsable de plusieurs crimes qu’a connu la région », a précisé le MDN, ajoutant que l’opération a permis à « récupérer un (01) fusil automatique de type Kalachnikov, une quantité de munitions, des téléphones portables et divers objets ». L’identité du terroriste n’a pas été communiqué mais on croit savoir qu’il s’agit du dénommé Mahmoudi Ahcène dit El-Hareth, «émir» de la seriat d’Ain-Zaouïa ou de ce qu’il en reste. Donné pour mort à plusieurs reprises, notamment au mois de juin 2012, lors d’une grande opération menée par l’ANP à Takhoukht et qui s’était soldée par l’élimination de pas moins d’une dizaine de terroristes, ce sinistre sanguinaire, âgé de trente six ans et originaire de la localité d’Ain-Zaouia, n’en est pas moins un élément qui avait été élargi en 2006, après avoir bénéficié des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale mais qui finira, sans plus tarder par rejoindre les maquis. Parmi les sinistres actions qu’il avait commises, il n’y a qu’à rappeler ses multiples comparutions devant le tribunal criminel de Tizi-Ouzou qui le condamnera à trois années de prison ferme, assortie d’une amende de 10 000 dinars, dans l’affaire de l’assassinat de l’ex P/APC, feu Rabah Aissat, assassiné le 12 octobre 2006, sur la terrasse d’un café à Ain-Zaouïa lors d’une veillée ramadhanesque ou encore ces affaires de kidnapping, d’enlèvements et de racket pour lesquelles la même juridiction l’avait condamné à vingt années de prison et à perpétuité en compagnie de son autre acolyte qui agissait pour lui, en l’occurrence le dénommé Slimani Amer dit le «Mancho», originaire de Draa-El-Mizan et qui s’était rendu récemment aux services de sécurité.

Essaid Mouas

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