Et ça repart !

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La journée de grève à laquelle a appelé l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) a été largement suivie, hier, à l’échelle nationale.

«Cette journée de protestation qui a été largement suivie au niveau national est un message très clair au gouvernement, notamment le Premier ministre, afin qu’il mette fin aux doléances des travailleurs du secteur», a affirmé hier, Sadek Dziri, président de l’Unpef. Et d’ajouter : «Si les autorités concernées ne répondent pas favorablement aux revendications soulevées, le syndicat va tenir son conseil national, au mois de novembre prochain, pour décider des suites à donner à ce mouvement». Ce mouvement de grève a été accompagné par des rassemblements de protestation devant les directions de l’éducation au niveau national. «Les travailleurs du secteur affichent leur soutien absolu aux intendants de l’éducation qui ont entamé leur septième semaine de grève, face au silence de la tutelle», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par l’Unpef. Ladite organisation syndicale a tenu à souligner que la stabilité du secteur de l’éducation est liée à la prise en charge des doléances des travailleurs. «Les autorités publiques sont les responsables de toutes les répercussions négatives de la non stabilités du secteur de l’éducation», ont martelé les rédacteurs du même document. La même organisation syndicale a souligné la nécessité d’appliquer «immédiatement» l’instruction interministérielle 2014/004 au niveau de toutes les directions de l’éducation nationale. L’Unpef appelle, également, à l’application de tous les PV qui ont été signés avec le département de Benghebrit. Concernant les revendications avancées par les intendants, figurent la participation au concours d’accès au grade d’inspecteur financier, l’indemnisation de l’encadrement des examens scolaires et la correction, et la révision du statut particulier. Les grévistes réclament, également, la promotion au rang de vice intendant des agents comptables qui ont accompli 10 ans de service, et l’institution du poste d’intendant formateur.

Samira Saïd

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