«Cette initiative est à saluer et à encourager. La langue et la culture Amazighs se renforcent peu à peu, grâce notamment aux efforts du HCA et à l’organisation de ce genre d’initiative, nous lui espérons davantage de développement. Actuellement nous sommes satisfaits de la progression qu’enregistre notre langue maternelle sur tous les plans, et nous serons toujours à la disposition de sa promotion et de son développement ».
Bentaleb Brahim : éditeur et écrivain
«ça devrait nécessairement enrichir notre langue»
«Le salon du livre nous permettra d’exposer et de faire connaître, au grand public, notre production en matière de production littéraire en Tamazight. Ça permettra également de tisser des liens avec les écrivains et les chercheurs, surtout pour les nouvelles productions littéraires, de même pour le grand public et les citoyens, qui pourront s’offrir ce genre de livres. Donc ça devrait nécessairement enrichir notre langue ».
Tarek Djoued : romancier et directeur des éditions «Tafath»
«Notre participation s’inscrit dans notre volonté de promouvoir la littérature amazighe»
«C’est la première fois que nos éditions participent à ce salon. Notre participation, s’inscrit dans notre volonté de promouvoir et d’encourager la littérature amazighe en Algérie. Donc nous ne participons pas pour des raisons financières, car ce salon est un véritable combat et c’est un acte militant sur le sentier de l’officialisation de Tamazight. Ça nous permet également d’effectuer des échanges avec les écrivains et les éditeurs de notre pays».
Propos recueillis par Oussama.k.