«J’ai la conscience tranquille»

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«Je suis tout le temps sur le terrain, comme aujourd’hui (hier ndlr) à Tazmalt. J’ai la conscience tranquille et je reste serein malgré ces attaques, car ma gestion des affaires publiques est transparente».

C’est ainsi qu’a réagi, hier, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, quant aux reproches formulés à son encontre, la veille, par la fédération locale du FFS, qui demandait «la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur la gestion douteuse du wali». Réfutant tout blocage «programmé» d’un quelconque projet, le wali de Béjaïa souligne que «tous les projets inscrits à l’indicatif de la wilaya ont été lancés et enregistrent un taux d’avancement des travaux satisfaisant», citant, pour appuyer ses propos, la pénétrante de Béjaïa- autoroute Est-ouest et l’alimentation de milliers de foyers en gaz de ville. À propos de la mise à contribution des élus locaux dans la gestion des affaires courantes, Hamou Ahmed Touhami dit regretter de «ne pas recevoir» de ces derniers «aide et assistance» pour lever quelques contraintes et persuader les populations, réclamant un meilleur cadre de vie, à ne pas recourir à des fermetures de routes. Pour la fédération FFS de Béjaïa, «l’arrivée du wali, Hamou Ahmed Touhami, n’a pas contribué à apaiser la situation ; bien au contraire, c’est le pourrissement», en regrettant les sorties intempestives du wali, qui, écrit le FFS dans une déclaration publiée avant-hier, visent «à dénigrer et à discréditer les élus locaux et les parlementaires issus de cette wilaya». Plus loin, la fédération du FFS indique dans son document que les «promesses faites publiquement par le wali n’ont jamais été tenues», accentuant, ajoute-t-on, la déception des Béjaouis. Un état de fait, poursuit-on, qui se traduit par des émeutes et des fermetures de routes.

Dalil S

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