Pénurie d’eau potable

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Les villages d’Aït Amar, Ibadissen, Aït Oualhadj et Aït Irane, relevant de la commune d’Aït Bouaddou vivent au rythme des pénuries d’eau potable. Les foyers ne sont approvisionnés qu’au compte-gouttes. Il est à rappeler que les villages en question sont alimentés à partir d’une source sise à la montagne, et ce depuis des lustres. «Ces derniers temps, nous vivons effectivement au rythme de la pénurie d’eau potable. Avant, la rareté de ce précieux liquide n’était ressentie que vers les mois d’août et septembre, et parfois jusqu’en novembre. Mais au delà tout rentrait dans l’ordre, notamment à l’arrivée de l’hiver. Mais cette année particulièrement, le manque de pluie qui persiste, au grand dam des villageois», nous dira un villageois d’Aït Amar. Un autre habitant d’Ibadissen ajoutera : «L’eau n’arrive à nos robinets que tous les deux ou trois jours, pour une durée de deux heures seulement, ce qui est très insuffisant pour les ménages». Le maire que nous avons abordé à ce sujet expliquera que le manque de pluie est à l’origine de cette rareté : «Les villages qui sont alimentés par la source sise à la montagne souffrent en effet d’un manque d’approvisionnement en eau, ce qui n’est pas le cas à Aït Maalem et la zone éparse qui sont alimentés par la source Taboune», a-t-il affirmé. Pour le village d’Aït Ouelhadj, un projet de réalisation d’un réseau de distribution est en perspective pour rationner l’eau. Par ailleurs, l’édile indique que la station de refoulement est érigée du côté d’Assif Boulema et une autre, de reprise, près du chef-lieu où les travaux de raccordement sont en cours de réalisation : «Avec l’arrivé de l’eau potable depuis Koudiat Acerdoune, le problème de l’eau ne se posera plus dans la commune», a conclu le maire qui nous informera que ce volet (gestion de l’eau potable) est géré par l’APC.

A. G

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