Plusieurs quartiers inondés

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Les fortes précipitations qu’a connues la région ces dernières 48H ont provoqué des inondations à travers plusieurs quartiers de la commune de Sour El Ghozlane, située à une quarantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira.

Ainsi, le lotissement Loucif Djelloul, le quartier Laaifaoui, la cité des 142 logements et le quartier El Djbssa, pour ne citer que ceux-là ont été envahis par des torrents d’eau et de boue. Les habitants se sont réveillés les pieds dans l’eau. À titre d’exemple, la cité des 142 logements, la boue mêlée aux détritus en tous genres obstruait les avaloirs. Les canalisations des eaux usées ont carrément éclaté sous la pression. Non loin de là du côté du stade communal, les citoyens tentaient désespérément de déboucher les canaux d’évacuation des eaux de pluie à l’aide de barres de fer. Les citoyens pointent du doigt les autorités locales, notamment les agents des ponts et chaussées, qui sont accusés de « défaillance ». En effet, pour les habitants de ces quartiers, la vétusté des canalisations d’évacuation des eaux de pluies et autres réseaux d’assainissements, qui seraient dans un état lamentable : «Il est tout à fait normal que nous soyons inondés. Les bouches d’égouts sont complètement obstruées et les installations d’évacuation des eaux usées remontent à Mathusalem!», disent certains citoyens, fulminant de colère. D’autres pointent du doigt les services communaux responsables, selon eux, de ce qu’ils perçoivent comme un  » désastre ». Mehdi, commerçant de son état et habitant du quartier des 140 logements nous a déclaré : «Cette situation est de la faute des services de la voirie de l’APC. S’ils avaient fait leur travail, nous n’en serions pas là!», avant d’ajouter : « Pour sortir de chez moi, il m’a fallu mettre des bottes. On se croirait en plein marécage ». Il est vrai qu’au niveau de ces quartiers et bien d’autres, les bottes sont de rigueur, une bonne dose de patience aussi, tant la gadoue et les multiples mares d’eau rendent toute circulation quasi-impossible. Pourtant, au mois de septembre dernier, les autorités locales avaient entamé une vaste opération de réhabilitation des canaux d’assainissements et autres réseaux d’évacuation à travers bon nombre de quartiers de la ville de Sour El Ghozlane. Des travaux de près de cinquante (50) millions de dinars de coût. Quoi qu’il en soit et en attendant l’achèvement de ces travaux de rénovation, les citoyens de Sour El Ghozlane continuent à appréhender la moindre ondée.

R.B

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