Le transport livré à l’anarchie à Tizi-Ouzou

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La décision de certains transporteurs de voyageurs à Fréha de revoir les tarifs à la hausse en a surpris plus d’un. 

Si pour les opérateurs la décision est inévitable vu les conditions de travail et la cherté de la vie, les voyageurs eux associent cette hausse à une éventuelle amélioration de la qualité du service. Plusieurs voyageurs de Fréha ont appris à leurs dépens que les tarifs avaient été revus à la hausse. Une décision prise récemment par les transporteurs assurant la liaison entre la localité de Fréha et les autres régions environnantes. En effet, la majorité des lignes sont désormais assurées avec 5 DA de plus. C’est le cas de Tamda, Azazga ou encore Timizart. Pour les transporteurs, la décision s’est imposée d’elle-même. Ceci, nous affirme-t-on, suite aux mauvaises conditions de travail auxquelles ils font face au quotidien. C’est le cas notamment de l’état lamentable dans lequel se trouvent les routes. « Un état de fait qui se répercute sur le matériel et endommage nos véhicules », assure un transporteur de la région. Ce dernier ajoutera : « En plus, la cherté de la vie fait que le revenu n’est plus suffisant, ce qui a contraint les opérateurs à augmenter les prix ». Mais les voyageurs ne voient pas ça tous du même œil. Si certaine contestent franchement cette décision, d’autres en revanche y voient une sorte d’ « engagement à améliorer la qualité du service ». Ainsi, nous expliquait hier un citoyen de la région, l’on s’attend désormais à ce que les transporteurs fassent un effort, notamment le respect des horaires de travail, en particulier en fin de journée. Les voyageurs trouvent toujours des difficultés à rentrer chez eux. Le service minimum et les permanences pendant les jours fériés et les week-ends ne sont non plus presque jamais respectés, au grand dam des citoyens qui en paient le prix fort. Une situation qui n’est certes pas spécifique à la région de Fréha. Mais tous ces problèmes sont imputés à l’absence bien remarquée des autorités concernées, ce qui a fait que le secteur des transports occupe l’une des dernières places en termes de qualités de services offertes aux clients. Un peu partout à trabers la wilaya de Tizi-Ouzou, le constat est pratiquement le même : les transporteurs ne font qu’à leur tête. Ils travaillent quand ils veulent et rentrent chez eux quand ils veulent. Le voyageur ? qu’il se débrouille. Souvent d’ailleurs, ce dernier se retrouve livré à lui-même. Qui est responsable de cette situation ? En fait, l’opérateur n’est sans doute pas le seul responsable. L’absence de la hiérarchie donne en effet lieu à cette anarchie qu’on connait au secteur des transports dans la wilaya. En attendant, le citoyen est toujours mis devant le fait accompli. Ce qui est sûr, c’est que les nouveaux tarifs à Freha sont déjà entrés en vigueur. Et les voyageurs n’ont d’autre choix que celui de s’y conformer et d’obéir en mettant la main à la poche. 

             

 Ch. T

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