Le wali de Boumerdès, M. Kamel Abbas, a donné avant-hier, un cachet particulier à la fête de l’indépendance et de la jeunesse, coïncidant avec le 5 juillet, et ce, en visitant pas moins de cinq localités. Accompagné d’autres responsables locaux, civils et militaires, le chef de l’exécutif départemental s’est rendu, tout d’abord, aux environs de 11 heures, à Cap Djinet, où il a procédé à l’inauguration d’un nouveau centre de santé. Constituée de plusieurs salles, dont celles réservées à l’attente des patients, aux consultations médicales, aux soins d’urgence, à la maternité en plus du bloc administratif, cette infrastructure hospitalière permettra d’alléger, tout au moins, la surcharge sur le personnel médical et paramédical des hôpitaux de la circonscription, d’autant que les dispensaires des douars avoisinants, à l’instar de celui d’El Ardja, demeurent fermés principalement pour des raisons sécuritaires. Revenu au chef-lieu de wilaya une demi-heure plus tard, le wali s’est déplacé dans le quartier de Boukarroucha pour la mise en service du gaz de ville au profit de 400 familles. Pas moins de 86 autres foyers du site Ben Ammar, ex-Lamé de Corso, ont bénéficié du même acquis, juste après, à la faveur de cette visite d’inspection des hautes autorités de la wilaya, marquant la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance du pays. La couverture de cette wilaya en matière de raccordement au gaz de ville est, ainsi, passée de 42% à 46%, a-t-on indiqué. Faisant ensuite escale au centre urbain de Boudouaou, le wali a mis en service le siège départemental du contrôle de la qualité des produits, relevant du ministère du Commerce, avant de donner, au niveau d’une cité voisine, le coup d’envoi des travaux de réalisation d’un centre de proximité des impôts (CPI). Aux environs de 14 heures, M. Kamel Abbas s’est rendu à l’agglomération secondaire de Ben Merzouga, où il a posé la première pierre d’u projet de construction de 2 200 logements sociaux locatifs. Un site de construction dont le modèle architectural est nettement différent des centaines d’habitations individuelles construites anarchiquement, pour la plupart, à cet endroit, durant ces trois dernières décennies.
Salim Haddou