Accueil Évènement «Il n’y a aucune mesure d’austérité qui concerne ce secteur»

Selon le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels : «Il n’y a aucune mesure d’austérité qui concerne ce secteur»

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Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a assuré hier à Alger, que son secteur ne sera touché par aucune mesure d’austérité. Lors de son intervention au forum du quotidien «El Moudjahid», le ministre a mis en exergue la nécessité de ce secteur dans la promotion de l’économie nationale, et la recherche des alternatives économiques. En effet, le ministre a fait savoir qu’en dépit de la chute des recettes pétrolières, son secteur continue à fonctionner de la même manière qu’avant. «Il n’y a aucune mesure d’austérité qui concerne le secteur de la formation et de l’enseignement professionnel», a assuré M. Mebarki. «Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels essaye de répondre à deux problématiques, la première concerne la formation des ressources humaines, et la deuxième est liée au développement des formations et des spécialités pour l’insertion des stagiaires dans le marché du travail», a affirmé M. Mebarki. En prévision de la prochaine rentrée de la formation professionnelle qui aura lieu le 27 septembre, le secteur offre 410 000 postes de formation aux nouveaux candidats. Ce chiffre est en hausse de plus de 20 000 postes de formation supplémentaires par rapport à la rentrée de septembre de l’année précédente. Concernant le cycle de l’enseignement professionnel, la rentrée s’effectuera au niveau des cinq IEP à travers les wilayas de Canstantine, Blida, Batna, Sétif et Biskra. Les spécialités assurées l’année dernière seront dispensées dans les IEP, selon le département de Mohamed Mebarki. Ce dernier a souligné que la prochaine rentrée se caractérise par le développement de centres d’excellence, qui serviront de référence dans certain nombre de domaines. «La création du centre d’excellence est une nouvelle démarche de partenariat adoptée par le secteur dans le but de faire adhérer le secteur économique public et privé dans les différentes étapes du processus de formation professionnelle», selon la même source. Questionné sur l’enseignement professionnel, le ministre a regretté le fait que ce cursus n’a pas joué son rôle et n’a pas répondu aux objectifs tracés. Selon M. Mebarki, cela est dû aux multiples raisons, dont la plus fondamentale est liée à l’impossibilité d’accéder à des études supérieures. «C’est pour cela qu’on est en train d’étudier un dossier, qui sera soumis au gouvernement dans le but de faire sortir l’enseignement professionnel de cette situation», a fait savoir M. Mebarki.

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Samira Saïdj

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