Les inspecteurs de l’enseignement primaire menacent de passer à l’action

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Décidément, rien ne va plus dans le secteur de l’éducation. Après les adjoints de l’éducation qui menacent d’observer un mouvement de grève d’une journée le 1er décembre prochain, ce sont les inspecteurs de l’enseignement primaire qui menacent aussi de passer à l’action. Cette décision a été prise à l’issue de la réunion des inspecteurs de l’enseignement primaire tenue le 26 novembre dernier, à Alger. La commission nationale des inspecteurs de l’enseignement primaire, affiliée à l’union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) déplore «la marginalisation et l’injustice commises à leur égard, concernant leur classification incohérente à la 13 dans le statut particulier». La commission en question a déploré le fait que les inspecteurs de l’enseignement primaire ont été privés de plusieurs primes à l’image de la prime d’encadrement et la prime de transports… La commission des inspecteurs du primaire rejette catégoriquement «la classification aberrante de leur catégorie dans le statut particulier». Cet organisme syndical demande ainsi l’application de la loi fondamental n°49/90, qui place les inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen dans le même échelon de classification, c’est-à-dire 5/16. Ainsi donc, et devant cet état de fait, cette commission demande dans son communiqué la classification des inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen et secondaire au même échelon, et en adéquation avec leurs qualifications. Les inspecteurs en question demandent aussi l’application du décret exécutif 08/315, et l’empêchement de l’opération d’inspection des inspecteurs du primaire en raison de la non-conformité avec les lois en vigueur. Les inspecteurs de l’enseignement primaire demandent à la tutelle à ce qu’ils bénéficient d’une prime mensuelle pour l’utilisation du transport personnel dans leurs déplacements, lors des visites de contrôle, qui est estimée à 8 000DA, et de bénéficier également de logements de fonction. Ces derniers n’ont pas cessé à travers plusieurs mouvements de protestation, de demander à la tutelle la prise en charge des dossiers exprimés, restés en suspens, mai en vain.

L.O.CH

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