Un taux de remplissage de 71% et le rationnement en prime !

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Le taux de remplissage des barrages au niveau national est de l’ordre de 70 %, a indiqué avant-hier à Bouira, le directeur de l’agence nationale des barrages et transferts (ANBT), M. Arezki Berraki, lors d’une conférence de presse tenue sur le site du barrage de Koudiet Acerdoune. « Le taux de remplissage actuel des barrages au niveau national est de 70 %, alors que celui du barrage de Koudiet Acerdoune est de 80 %, ce qui suffit largement les besoins des régions alimentées à partir de ce deuxième plus grand barrage en Algérie, après celui de Béni Haroun à Mila », a expliqué M. Berraki au cours d’une conférence conjointe avec le directeur du centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag), Abdelkrim Yeles. Réalisé sur les hauteurs de la commune de Maâlla, le barrage de Koudiat Acerdoune est d’une capacité de 640 millions de mètres cubes et alimente un million et demi d’habitants relevant de 36 communes et de cinq wilayas du pays, dont Alger. Le niveau actuel du barrage de Koudiet Acerdoune suffit largement pour la couverture des besoins de ces populations en matière d’eau potable pour deux années. Le même barrage est destiné également à l’irrigation de 19 000 hectares à travers les wilayas de Médéa, M’sila, Bouira, Tizi-Ouzou, a précisé M. Berraki lors de la conférence de presse organisée à l’occasion d’une journée de sensibilisation sur les séismes et les barrages. Pour le directeur général de l’ANBT, l’Algérie a réalisé de gros progrès en matière de réalisation de barrages pour le stockage de l’eau et pour la sécurisation du pays en la matière, pour de longues années. « Actuellement, l’Algérie compte 75 barrages qui sont exploités, et cela est un progrès important », s’est réjoui M. Berraki. Toutefois, il n’en demeure pas moins que dans la wilaya de Tizi-Ouzou, beaucoup de village sont rationnés et n’ont ce précieux liquide qu’un jour sur deux au mieux. Il est vrai que le rationnement de l’eau participe à la préservation de cet aliment vital, mais il faut tout de même penser aux consommateurs en cette période de Ramadhan et d’été sec.

S. A. H.

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