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FFS La commission des élections et la stratégie électorale mises en place : Comment gagner des sièges et de l’estime

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Les travaux du conseil national extraordinaire du Front des forces socialistes se sont achevés, hier, par l’élaboration du document portant la stratégie politique du parti ainsi que la mise en place de la commission nationale chargée du choix des candidatures.

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Dans ledit document, le FFS a souligné que «la force pour un parti militant dans ces conditions hostiles repose prioritairement sur sa cohérence politique, ses capacités organisationnelles et sa cohésion militante». Le FFS estime avoir été «constamment ciblé» par la «propagande du régime et des forces hostiles au parti». Premièrement, dans la cohérence politique de ses choix, en citant, à titre d’exemple, quelques dates importantes dans la vie du parti, dans la cohésion militante en outre, et puis dans sa capacité organisationnelle. Rappelant l’importance des élections dans la vie du parti et les enjeux, le plus vieux parti de l’opposition a incité ses militants à donner une réponse «cinglante» aux accusations proférées contre le parti, dit-on notamment, «son incapacité à porter et incarner ses propres valeurs et principes». Revenant sur la crise qu’à connue le parti dernièrement, le FFS a évoqué des «campagnes de propagandes» orchestrées par «les relais médiatiques du pouvoir et par les diverses dissidences». «Il faut garder constamment à l’esprit que la campagne électorale est un moment où le parti est mis en permanence sous le regard de la population autant que des adversaires politiques», a affirmé le document en spécifiant que «le FFS se doit, dans le fond et dans la forme, de faire de ce moment une réponse sans ambigüités sur sa capacité, non seulement à respecter et à mettre en œuvre ses principes fondateurs et ses valeurs directrices, mais aussi à les faire partager avec un nombre croissant de concitoyens et de partenaires divers». Par ailleurs, comme pour apaiser les probables tensions qui peuvent survenir après le choix des candidatures, le document exige que «tout militant sincère doit savoir qu’en politique, la compétence ou la médiocrité ne sont pas déterminées par le nombre des diplômes, mais par un état d’esprit qui respecte ou ignore l’apport de l’organisation concertée et rationnelle, dans la synergie entre le collectif et l’individuel pour la construction de la lutte démocratique». Il a incité les militants «à garder ces éléments présents à l’esprit». Pour le FFS, c’est le seul moyen de faire «des prochains rendez-vous électoraux un moment d’affermissement de nos convictions ainsi que de consolidation et d’élargissement des positions du FFS sur l’échiquier politique national malgré les obstacles», a précisé le document. L’objectif pour le parti de feu Ait Ahmed est de «gagner des sièges» mais aussi de gagner «l’estime de la population». Par ailleurs, le secrétaire général du parti Abdelmalek Bouchafaa, toujours dans l’optique d’affirmation des positions du parti, a indiqué, lors de l’ouverture de la session extraordinaire du parti, que tout sera clair concernant la stratégie du FFS pour les législatives à la fin des travaux de cette réunion. «Nous annoncerons, au moment opportun, le nombre de wilayas où nous serons présents». Concernant les critères d’éligibilité des candidats, il a répondu que «le conseil national est souverain et libre de se prononcer sur ce qu’il jugera approprié à ce sujet». En outre, à propos de l’instance indépendante de surveillance des élections, Bouchafaa a réitéré la position de son parti en soulignant : «Nous avons émis des réserves sur le processus démocratique dans le pays et nous continuerons à le faire tant que persistent les pratiques superficielles». Évoquant le consensus national, le projet qui tient tant à cœur au parti, il dira : «C’est une alternative pour de nouvelles perspectives (…) en vue de l’édification d’un État de droit, de la consécration de la démocratie, du développement durable et de la restitution de tous les droits politiques, socio-économiques et culturels des citoyens, ainsi que la préservation du secteur public et des postes d’emploi». Le premier responsable du FFS a estimé que «seule l’instance du parti peut en décider». Bouchafaa a défendu en outre, «l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens, le renforcement de la sécurité sociale pour les couches les plus défavorisées, et l’amélioration des services sociaux de base».

Kamela Haddoum.

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