L’élu et le feu

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S. Ait Hamouda La situation va de mal en pis et se mêle de plus en plus, en exagérant la mise en nuance des suppositions. La sangsue comme un valeureux combattant va y aller, tambour battant, chercher les sublimes et reconnaître les amplitudes des problèmes que nous ne comprenons pas assez. Il arrive que nous essayions de mieux subir les normes infra terrestres, qu’il n’arrive pas d’autres tourments, parce qu’il n’advient que le malheur, quand survient le cumulus absorbant les choses nuageuses. Et que le feu effarent mène ses flammes là où ils ne peuvent aller. La mission des élus, faite en principe pour régler les complications là où elles surviennent, jusqu’à la solution finale. Ils sont élus pour mettre les affres des flammes à disposition humaine. L’Heure est à la dimension de nos démesures. Qu’à cela ne tienne, ils ne parlent pas, ils ne réagissent pas, ils ne protestent pas ouvertement aux feux. Ils réglementent hors normes, et se lamentent en dehors des rigueurs admises. Ils protestent comme le font ceux qui ne sont ni en amont ni en aval et se laissent aller à des illuminations arbitraires. Ils comptabilisent des neutralisations à la ‘’en veux-tu en voilà’’. Nombreuses leurs abstractions et encore, ils se comportent comme des gueux et se complaisent dans leurs suppliques, car ne pouvant pas faire autrement. Qu’ils semblent se prévaloir d’être sortis de la cuisse de Jupiter, mais ne sont sortis de nulle part. Le nécessaire est que les incendies enclenchés de n’importe où ont fini par emporter bien des arbres, bien des plantes, bien des maisons, bien des moutons, bien des vaches. Avec tout ce qu’ont suppose, arrimée au feu de Dieu, la nuisance va avec la flambée et tout ce qui s’en suit. Les feux de forêt n’en finissent pas et les élus campent dans leur silence. Mais se taisent et voilà pourquoi ils ont été élus. Ils ne disent mot et se croient les élus du peuple.

S. A. H.

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