La France paye rubis sur l’ongle

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“Nous avons apuré notre dette vis-à-vis du port de Béjaïa et avons discuté des perspectives de développement de nos relations avec notre partenaire algérien”. Ce bref résumé de la rencontre de travail, entre les responsable de l’EPB et une délégation de la SNCM fait par M. Arnaud Blain, directeur de l’armement traduit, on ne peut mieux, l’esprit qui a présidé aux travaux décidés et voulus par les deux parties. Le dialogue a donc pris le pas sur toute autre considération conflictuelle.Le différend né d’un problème de factures de remorquage avérées et impayées selon la partie port, injustes, inutiles et injustifiées pour la SNCM, avec comme point de non-retour la diffusion par voie de presse d’un avis de saisie des ferries français par l’EPB a été rapidement aplani après que la délégation française, composée outre de M. Blain directeur de l’armement, de M. Robert Mackey responsable du pôle Maghreb et de M. Michel Crispina représentant à Alger eut accepté d’honorer les dettes réclamées, apurant ainsi de manière définitive la facture.“Les négociations ont été très fructueuses. Elles visent à développer la ligne Marseille-Béjaïa. Nous partageons un objectif commun. Quant aux relations futures nous travaillons sur un dossier complexe, séparément et où aucun aspect ne sera omis ou négligé”, dira encore M. Blain avant d’ajouter que “notre espoir d’aboutir est grand”.La ligne est donc non seulement maintenue mais elle est appelée à connaître plus de traversées.

M.R.

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