Par Sadak Aït Hamouda
L’offre et la demande est une notion cardinale dans le commerce, l’agriculture et les affaires, les louches et les nettes. En somme, ce binôme est défendu par toute une kyrielle de négociants, qu’ils soient marchands ou politiques. Comment se tractent ces options chez les marchands de poudre de perlimpinpin, les hommes d’affaires et les informels ? Chez les marchands de poudre de perlimpinpin elle s’assimile en tant que marchandise, n’importe laquelle, enfin tout ce qui est négociable au plus haut prix. C’est relatif, le coût, nonobstant la qualité de la marchandise. Mais en ce qui concerne notre propos, tout peut être «marchandable», à la condition qu’il soit rétribué en sonnantes et trébuchantes. Et là rien ne pourra vous arrêter, ni la mercuriale, ni la nomenclature, ni les différents argus propres aux voitures, notamment d’occasion, ni les tarifications fluctuantes. Il s’agit en premier lieu de voir la demande si elle est supérieure à l’offre, là les prix connaîtront une hausse vertigineuse, et si c’est l’inverse qui advient, il faudra ranger son frein et attendre que la situation devienne plus payante. Chez les hommes d’affaires, louches, il y a un code de conduite à observer, savoir être fin, rusé et surtout louvoyer, surfer sur le velours. C’est-à-dire avoir une conduite d’ange et de démon. Quant aux politiques, là tout est lié aux négociations. Il faudra agir intelligemment, avec tact sans perdre son sang froid. Aux pires moments apparait le sésame, advient le miracle, surgit l’inattendu et tout rentre dans l’ordre. Qu’est-ce qu’on en a à cirer de la qualité, bonne ou mauvaise, du demandeur, pourvu qu’il soit fréquentable et de bonne compagnie. Le reste n’est certes pas sans effet en la demeure, mais on doit compter sur le décompte final. Il y a une fin à tout, toutefois, il s’agit d’avoir le bon reflexe et de trouver la bonne parade, pour ne pas se faire embobiner. Il n’en demeure pas moins que, l’œil exercé aux retournements et aux paradoxes, ne manquera pas de le remarquer. L’offre et la demande font le marché et le peuple fait quoi ? Ses emplettes…
S. A. H.