«Son message était celui de l’union»

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Deux ans déjà depuis le décès de l’une des grandes figures de la Révolution algérienne, feu Hocine Aït Ahmed. Hadj Mekacher, ancien officier de l’ALN, secrétaire du colonel Amirouche, rencontré en marge de l’hommage qui lui a été rendu, à lui et à feu Mensour Abtouche, au musée du Moudjahid, a appelé la jeunesse algérienne à «reprendre le flambeau et à suivre l’exemple du défunt». Il les invitera à «lire les livres de Hocine Aït Ahmed, afin d’en tirer les leçons et comprendre les messages qu’il a voulu transmettre». L’ancien bras droit du colonel Amirouche insistera sur le fait que «Aït Ahmed n’est pas parti sans laisser de message», son plus important message, dira-t-il, «était surtout celui de l’union». «C’est avec ça qu’on a eu la liberté», ajoutera-t-il. Evoquant le parti qu’il avait créé en 1963, à savoir le Front des forces socialistes, il a estimé que ce dernier «a cette responsabilité de transmettre le message de Si L’Hocine, et je trouve qu’ils ne font pas assez pour ça», a-t-il regretté. Hadj Mekacher avouera par ailleurs que ce qui l’a marqué dans l’histoire de l’homme, c’est sa victoire à Bandoeng : «C’était la première victoire du peuple algérien, il a en trois mois retourné trois chefs d’Etats : Nehru, Sukarno et Tito. Ce fut un virage très important dans la révolution», expliquera-t-il. Commentant l’attachement de feu Dda L’Hocine au congrès de la Soummam, Hadj Mekacher dira que ce fut la victoire de l’unité et de l’union, que représentaient les Ben Mehidi, Abane et Aït Ahmed à l’époque. «Ce sont ceux-là les véritables Amazighs que la jeunesse devrait prendre comme modèles aujourd’hui», conclura-t-il.

Kamela Haddoum

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