Des grèves, ce qu’il faut retenir…

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S. Ait Hamouda

On verra qui aura le dernier mot, des praticiens ou de la tutelle, dans ce bras de fer qui les oppose. Par qui, on distingue quand même une alternative, celle de la provocation. Et elle mène où la provocation ? A la déconfiture. Certainement que l’on provoque le pire, voire plus, pour semer le trouble, la confusion et l’ingérable. Mais qui a intérêt à ce que tout le pays dérape vers l’inconnu, l’imprévisible, l’insondable ? Personne. Cependant, il faut s’essayer à voir où ça nous conduit. A l’abattoir, comme des chameaux que l’on traîne par leur bave au mouroir, que l’on exécute selon le rituel du moment, et puis on se gratte la tête, regrettant que ça n’ait pas donné l’effet attendu. Parce que les pyromanes ne paient jamais pour ceux qui leur obéissent. Toutefois, on aligne les grèves, comme des brochettes, sans savoir comment les consommer, ni par quoi commencer, ni comment y mettre fin et c’est là où l’imbroglio se complique. Ca devient inextricable, ça s’obscurcit et ça va de mal en pis, et ceux qui provoquent tout ça, ils ramasseront leur mise et se terreront là où ils peuvent en se faisant oublier. Que l’on soit généraliste ou spécialiste, peut importe, est-il de son droit de refuser en service civil une mutation pour assister ses compatriotes dans le besoin ? Oh que non ! Mais pour l’heure on se laisse tabasser pour les photographes et les caméramans et après on avertira les moins avertis. On se rassemblera pour soigner ses plaies et une fois guéries on reprendra le travail là où on nous sollicite. Malgré tout on aurait mieux fait de ne pas écouter les fauteurs de troubles qui veulent mener une corporation aussi pointue que celle des médecins. Que penser des enseignants qui eux aussi, cycliquement, à chaque rentrée, nous reviennent avec un débrayage multi-motivations tout simplement pour empêcher le «schmilblique» de fonctionner. Que l’on fasse grève ou pas, c’est l’Algérie qui compte…

S. A. H

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