«Transhumance» des écoliers et «l’injustice» de Sonatrach !

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Le maire de Chorfa, M. Dai Chemlal, fera état d’une nouvelle approche que l’exécutif communal a adopté : «Pour les anciens projets lancés et en cours de réalisation, nous devons les achever, cependant pour certains projets inscrits, nous avons préféré les annuler», dira-t-il. Il citera en exemple la route de Choukrane: «Au lieu de refaire cette route, nous avons opté pour la réalisation d’un système de drainage des eaux pluviales afin de la préserver». Proposition qui sera d’ailleurs approuvée par le wali. Le boulevard de Chorfa qui a englouti 13 milliards de centimes a aussi été soulevé par l’édile communal qui demandera une zone d’activité, d’autant que l’assemblée communale lui a réservé un site sur la rive de l’Oued Sahel. Le wali apprendra par ailleurs que des élèves de la localité de Houari, à Chokrane, suivent leur scolarité à…Tazmalt, dans la wilaya de Béjaïa, en l’absence d’une école primaire : «Un citoyen de la localité nous a donné un terrain pour bâtir cette école, mais nous n’avons pas les moyens pour la réaliser», dira le maire de Chorfa. Le wali demandera au directeur de l’éducation : «Vérifier s’il ne reste pas quelque chose dans vos tiroirs». Le directeur de l’éducation s’engagera à étudier le dossier. M. Youcef Amrane, maire d’Ath Mansour, abordera quant à lui plusieurs sujets pour le moins sensibles. «Je vous lance un SOS pour l’implantation d’une zone d’activité, unique solution pour sortir la commune de sa précarité», dira-t-il. Le directeur des travaux publics sera également interpellé pour refaire le tronçon de la RN05 qui traverse la localité sur trois kilomètres. M. Amrane tiendra par ailleurs à dénoncer une «injustice de Sonatrach», dira-t-il. «La station Sonatrach est implanté à Ath Mansour au cœur de notre commune, cependant, allez savoir pourquoi, cette station est dénommée station de Beni Mansour, commune voisine appartenant à la wilaya de Béjaia. Même l’indicatif du numéro de téléphone de cette station est le 034 identifié à Bejaia. C’est une aberration que l’on ne peut plus continuer à supporter et on demande à ce que cette station soit rebaptisée du nom de notre commune. Nous exigeons par ailleurs que la taxe d’activité professionnelle de cette station soit reversée dans les caisses de notre wilaya», dira encore M. Amrane. Des directeurs de l’exécutif prendront ensuite la parole pour apporter des éclaircissements sur certains projets en dormance ou non encore lancés. M. Boutata Ahmed, le P/APW de Bouira, déclarera que les doléances ont été entendues par les autorités et que les élus s’attèleront à aplanir certaines situations, notamment les plus urgentes. Pour sa part le wali avant de lever la séance précisera qu’une commission de wilaya sera mise sur pied afin de se rendre dans toutes les communes pour des choix de terrains qui serviront à l’implantation de zones d’activité. M Limani Mustapha insistera encore une fois sur la nécessité de parer au plus urgent : «Nous sommes en train de remédier à tous ces problèmes, notamment ceux relatifs à l’AEP. L’assainissement est également une urgence à ne pas négliger et il faudra commencer par ce secteur, en trouvant des solutions rapides pour que les eaux usées ne se déversent plus dans les oueds ou a ciel ouvert entre des habitations». Le wali promettra enfin que le prochain rendez-vous se fera «par commune et sur le terrain».

H. B.

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