Le spectre de l’année blanche en vue

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Par S. Ait Hamouda

L’année blanche, ça veut dire quoi ? Le blanc est une couleur de pureté, elle symbolise parfois que l’on est sans armes, que l’on se rend à l’ennemi ou que l’on est pacifiste. Mais en ce qui concerne l’année scolaire, c’est la grande menace pour la demeure, pour notre école, qui risque de surgir du cerveau de ceux qui défient la justice et ne veulent pas d’une ministre audacieuse, courageuse et qui n’a peur de personne. La justice a rendu son verdict concernant la grève du Cnapeste, la déclarant illégale. Résultat des courses : ils maintiennent la grève et défient tout leur monde, qu’ils soient élèves, parents, responsables de l’éducation et la ministre. Par ces défis, ils veulent quoi ? La tête de la ministre parce qu’elle dérange par son entêtement à réformer l’école. En quoi elle les dérange cette réforme ? Eh bien, ils ne veulent pas d’une école citoyenne qui forme les femmes et les hommes de demain, d’une école où l’on enseigne la modernité, les sciences appliquées, et pas comment laver les morts. Une école qui soit en adéquation avec son temps, son siècle, ses connaissances qu’elle puise des penseurs, philosophes, scientifiques, mathématiciens, historiens, anciens et nouveaux qui apprennent à l’élève à comprendre ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui, d’hier et de demain. Ils ont pourtant des enfants qui vont à l’école ces syndicalistes qui font la grève à n’en plus finir. Une grève qu’ils comptent terminer avec l’année blanche. Qu’à cela ne tienne, ils finiront par l’obtenir cette satanée année blanche. Mais qui garantira les examens ? Tous les examens, 6e, BEM et Bac ? Les syndicalistes grévistes pardi ! Suivant leurs parcours démolisseurs, malsains et vandales, ils obtiendront le fruit de leurs manigances au bout de leur débrayage qui leur apportera des vertes et des pas mûres. Ce serait crier au loup, alors que le loup s’est mué en syndicaliste et l’élève en mouton pris en otage par des parents enseignants qui n’ont aucun scrupule.

S. A. H.

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